Le coronavirus se propage parmi les personnes vaccinées dans les pays fortement vaccinés.
Analyse par The Vaccine Reaction
Une étude récente publiée par le King’s College de Londres, qui exploite l’application ZOE COVID Study pour surveiller les taux d’infection et de vaccination contre le COVID, a révélé qu’au 15 juillet 2021, il y avait en moyenne 15 537 nouveaux cas symptomatiques quotidiens de COVID-19 parmi les personnes partiellement ou totalement vaccinées au Royaume-Uni, soit une augmentation de 40 % par rapport au total de 11 084 nouveaux cas de la semaine précédente.
Les infections chez les personnes vaccinées au Royaume-Uni dépassent les infections chez les non vaccinées.
L’étude Zoe COVID, dirigée par l’épidémiologiste Tim Spector, MD, du Kings College de Londres, a estimé qu’il y avait 17 581 nouveaux cas symptomatiques quotidiens de COVID-19 chez les personnes non vaccinées, soit 22 % de moins que le total de la semaine précédente de 22 638 nouveaux cas.
Selon un communiqué de presse publié par les auteurs de l’étude, « les cas dans le groupe vacciné continuant d’augmenter, le nombre de nouveaux cas dans la population vaccinée devrait dépasser celui des personnes non vaccinées dans les prochains jours ».
Le 17 juillet, le Secrétaire britannique à la Santé, Sajid Javid, a annoncé qu’il avait été testé positif pour le virus du SRAS-CoV-2, malgré les deux doses reçues du vaccin expérimental AZD1222 COVID de l’Université d’Oxford / AstraZeneca le 17 mars et le 16 mai. Dans un message publié sur Twitter, Javid a écrit :
« Ce matin, j’ai été testé positif au COVID. J’attends le résultat de ma PCR. Mais heureusement, j’ai eu mes injections et les symptômes sont légers. »
Avec une population de plus de 66 millions de personnes, les deux tiers des adultes du Royaume-Uni ont reçu le vaccin contre la COVID-19, ce qui représente un total de 82 592 996 vaccinations au 20 juillet. Quelque 46 349 709 Britanniques ont reçu la première dose et 36 243 287 ont reçu la deuxième dose. Le pays ne vaccine pas les enfants.
Le Royaume-Uni est l’un des pays les plus vaccinés au monde. Cependant, il connaît une troisième vague d’infections à coronavirus qui serait en grande partie due à la propagation du variant delta du virus. D’autres pays hautement vaccinés comme Israël connaissent également une nouvelle vague d’infection à coronavirus à cause du variant delta.
La plupart des infections en Israël ont lieu parmi les personnes vaccinées.
En Israël, environ 60 % des 9,3 millions d’habitants du pays ont reçu au moins une dose d’un vaccin contre la COVID. Environ 85 % des adultes en Israël ont été vaccinés. Pourtant, la plupart des nouvelles infections à coronavirus surviennent chez des personnes vaccinées.
Début juillet, l’ancien ministre de la Santé Chezy Levy, MD, a confirmé que « 55 % des [personnes en Israël] nouvellement infectées avaient été vaccinées ».
Il y a également une augmentation inquiétante du nombre de personnes vaccinées hospitalisées en Israël. Un article du Jerusalem Post la semaine dernière remarquait que le ministère israélien de la Santé avait signalé que 124 personnes avaient été hospitalisées pour la COVID-19 le 20 juillet et que 65 % d’entre elles étaient totalement vaccinées. Sur ces 124 personnes, 62 étaient dans un état grave et 70 % de ces patients étaient totalement vaccinés.
Plus tôt ce mois-ci, le ministère de la Santé a estimé que le produit biologique COVID BNT162b2 de Pfizer / BioNTech n’était efficace qu’à 64 % pour prévenir les infections symptomatiques du COVID-19, en particulier celles causées par le variant delta. Mais le taux d’efficacité du vaccin expérimental contre la COVID de Pfizer dans la prévention de l’infection (et de la transmission) pourrait être inférieur.
« Nous ne savons pas exactement dans quelle mesure le vaccin aide, mais c’est nettement insuffisant », a déclaré le Premier ministre israélien Naftali Bennett.
Infections au Chili, aux Seychelles et en Mongolie, principalement chez les personnes vaccinées
Le Chili est un autre exemple de pays fortement vacciné qui a connu une nouvelle épidémie d’infections à coronavirus principalement parmi sa population vaccinée. Sur les milliers de nouveaux cas de coronavirus signalés quotidiennement dans ce pays, 80 % d’entre eux concernent des personnes vaccinées. Le Chili a complètement vacciné 55 % de sa population.
Les exemples du Royaume-Uni, d’Israël et du Chili, ainsi que d’autres pays fortement vaccinés comme les Seychelles et la Mongolie qui connaissent des infections à coronavirus principalement dans les segments vaccinés de leurs populations, posent un dilemme. Les gouvernements de ces pays doivent décider si le problème est que leur population n’a pas été vaccinée en nombre suffisant ou que les vaccins ne sont tout simplement pas aussi efficaces qu’on le supposait initialement.
Les vaccinations pourraient-elles provoquer une augmentation des infections ?
Il existe également un troisième problème possible qui a été soulevé par le virologue français et lauréat du prix Nobel Luc Montagnier en mai 2021. Dans une interview avec Pierre Barnérias de Hold-Up Media, le Dr Montagnier a déclaré qu’il pensait que les programmes de vaccination de masse contre la COVID pourraient provoquer en fait des mutations du SRAS-CoV-2 comme le variant delta et prolonger ainsi la pandémie.
Le Dr Montagnier a expliqué que dans chaque pays qui entreprend une campagne de vaccination de masse, « la courbe des vaccinations est suivie par la courbe des décès ». Il a déclaré que les vaccins contre la COVID créent des anticorps qui forcent le virus à « trouver une autre solution » ou à « mourir », ajoutant que les variants « sont une production et qu’ils résultent de la vaccination ».
Les opinions du Dr Montagnier sont certes controversées. L’idée que les vaccinations peuvent en fait exacerber la pandémie de COVID est peut-être un concept trop difficile à admettre pour les responsables gouvernementaux. Mais cette possibilité ne doit pas être écartée d’emblée.
L’une des meilleures explications de cette dynamique a été donnée par Barbara Loe Fisher, co-fondatrice et présidente du National Vaccine Information Center (NVIC) dans une interview de 2011 lorsqu’elle a décrit l’évolution des bactéries de la coqueluche pour échapper aux vaccins :
« La fondement même de la vie est de vouloir vivre, de survivre. Un principe universel. Et les virus et les bactéries ne font pas exception. Et lorsque vous exercez une pression sur un virus ou une bactérie en circulation, avec l’utilisation d’un vaccin qui contient une forme modifiée en laboratoire de ce virus ou de cette bactérie, il ne semble pas qu’il soit illogique de comprendre que cet organisme va se battre pour survivre. Il va trouver un moyen de s’adapter pour survivre. »