Actions,  Articles,  Déclarations,  Ressources,  Santé publique,  Science,  Vidéos

Interview du vaccinologue Geert Vanden Bossche et second appel adressé à l’OMS et aux autorités sanitaires et règlementaires

Le vaccinologue belge Geert Vanden Bossche explique dans cet entretien ses réticences sur la vaccination de masse pendant la pandémie. Dans une autre vidéo en anglais, de durée 15 mn 15 s, le vaccinologue adresse un appel solennel à l’OMS en suppliant l’organisation d’abandonner la vaccination de masse, notamment des enfants, avertissant du désastre sans précédent qu’elle provoquerait (et dont nous voyons déjà les tragiques prémices). La transcription française de cette vidéo est donnée plus bas.

Les décideurs, à l’OMS, seront tenus pour responsables, comptables et redevables des conséquences dramatiques que ces expériences biologiques sur des êtres humains pourraient éventuellement entraîner.

Geert Vanden Bossche, second appel lancé à l’OMS : « S’il-vous-plaît, ne vaccinez pas contre l’Omicron« 

Second appel adressé à l’OMS

Chers collègues de l’OMS,

Je pense que le moment est venu d’admettre que le programme de vaccination de masse que vous avez proposé pour tenter de mettre fin à la pandémie de COVID-19 a été un échec total. Au début de l’année, je vous ai exhorté à ouvrir un débat scientifique sur les risques potentiels de la vaccination de masse avec ces vaccins – en pleine pandémie. Je n’ai jamais reçu de réponse à cette demande. Mais peu de temps après, l’un des vaccinologues les plus renommés de la planète m’a écrit un courriel disant que

« la vaccination avec ces vaccins ne ferait qu’engendrer de nouveaux variants. Mais cela n’aurait aucun sens pour moi d’aller à l’encontre du courant dominant, car personne ne m’écouterait de toute façon, et j’espère que les vaccins de deuxième génération résoudront le problème ».

Je voulais donc vous faire savoir que ce n’est pas parce que vous êtes l’OMS que vous pouvez vous permettre d’ignorer l’avis des personnes qui ont une expertise de longue date – dans toutes les différentes disciplines concernées par cette pandémie : virologie, immunologie, vaccinologie, biologie évolutive, épidémiologie, zoonoses, etc. Alors que certains d’entre nous ont prédit que la vaccination de masse avec ces vaccins en pleine pandémie conduirait inévitablement à l’expansion de variants plus infectieux, vos principaux scientifiques ont prêché le mantra simpliste selon lequel plus nous vaccinons, moins le virus se répliquera et moins la probabilité d’émergence de nouveaux variants sera élevée. Or, les conséquences de ces points de vue simplistes et erronés sont qu’aujourd’hui nous avons affaire à une circulation dominante d’Omicron, le variant le plus infectieux du SRAS-CoV-2 que nous ayons vu jusqu’à présent, et probablement le virus le plus infectieux que nous ayons vu jusqu’à présent.

Étant donné que plusieurs variants circulent et qu’il existe bien sûr une multitude de sous-variants, que les taux d’infection explosent et qu’un certain nombre de populations animales servent probablement de réservoir au virus, il est de plus en plus probable que les variants viraux se recombinent et se recombinent chez un même hôte. Cela signifie donc qu’il sera de plus en plus difficile de retracer l’origine des nouveaux variants et qu’il sera encore plus difficile de prédire les caractéristiques de ces nouveaux variants en termes d’infectiosité, de virulence, de pathogénicité et aussi de résistance aux anticorps vaccinaux ou aux vaccins en général.

Mais ce qui est très clair, c’est que si ces nouveaux variants doivent survivre dans un contexte de forte pression immunitaire au niveau de la population, alors ces variants devront être plus infectieux – comme, par exemple, le variant Omicron. Le variant Omicron offre cependant une très belle opportunité, car Omicron a acquis un degré élevé de résistance aux anticorps vaccinaux, ce qui signifie que les anticorps vaccinaux sont moins susceptibles de supplanter les anticorps innés, ce qui est une très bonne nouvelle, car nous savons que les anticorps innés peuvent protéger contre le SRAS-CoV-2. Cela a été signalé à plusieurs reprises dans la littérature. Nous savons également que les anticorps innés peuvent être entraînés et qu’ils peuvent donc améliorer leur reconnaissance et leur protection contre le virus. Les anticorps innés peuvent être entraînés tout comme d’autres effecteurs immunitaires1 innés, par une exposition répétée à ce que nous appelons des modèles moléculaires associés à des agents pathogènes. Les données publiées par l’Agence britannique de sécurité sanitaire, anciennement Public Health England, le montrent bien : avec l’âge et une exposition accrue à l’agent pathogène, le nombre de cas chez les personnes non vaccinées diminue de façon spectaculaire, et même à un point tel que l’efficacité du vaccin, ou plutôt l’efficacité du vaccin dans la population, devient négative. Il existe également de plus en plus de preuves, ou des preuves croissantes, que l’entraînement des anticorps innés à la suite d’une infection naturelle peut renforcer l’abrogation de l’infection, et que l’entraînement de l’immunité adaptative – en particulier l’induction de la mémoire des cellules T, également à la suite d’une infection naturelle – peut renforcer l’abrogation de la maladie.

Grâce à la résistance accrue d’Omicron aux anticorps vaccinaux, les anticorps innés sont libérés et peuvent maintenant permettre aux personnes vaccinées d’éliminer le virus, de contrôler la transmission virale et d’entraîner une diminution spectaculaire du taux d’infection virale, tout comme le font les personnes saines non vaccinées. En d’autres termes, la résistance au variant Omicron signifie en fait que nous libérons une énorme capacité d’immunité stérilisante chez les vaccinés, car ces derniers retrouvent en fait la pleine fonctionnalité de leurs anticorps innés. Cela conduira bien sûr à l’immunité collective2, car l’immunité collective exige que l’on induise un type d’immunité capable de stériliser le virus et de réduire considérablement la transmission. Cela signifierait également qu’en libérant cette énorme capacité d’immunité stérilisante chez les vaccinés – après certainement une inclinaison très importante des cas infectieux – nous aurions un déclin rapide de cette vague. Et nous aurions également un déclin rapide des cas de maladie, et ce qui est même plus important et plus spectaculaire, de maladie grave. Nous savons maintenant qu’en cas de maladie (modérée), lorsque vous vous remettez de la maladie, vous développez une immunité acquise, qui dure longtemps et vous protège. Et les quelques cas de maladie grave, nous devons, bien sûr, les traiter – c’est ce que nous avons toujours dit.

Il est important de réaliser que, en fait, le variant Omicron sert plus ou moins de vaccin vivant atténué, et que c’est une opportunité unique. Le fait que nous libérions la capacité de stérilisation des vaccinés, grâce au niveau accru de résistance du variant Omicron aux anticorps vaccinaux – ceux-ci ne sont plus capables de surpasser les anticorps innés – nous avons peut-être une occasion unique d’atteindre l’immunité collective, ou de commencer à construire une immunité collective. Il est donc très, très important de laisser les gens tranquilles, de laisser les enfants tranquilles et de laisser le virus se propager. Donc, nous ne devrions pas avoir de vaccination contre ce variant Omicron, et nous ne devrions pas avoir de confinements.

Si nous allons maintenant vacciner contre le variant Omicron, nous allons supprimer cette fenêtre d’opportunité offerte à la population de générer une immunité collective, grâce à la libération de nos anticorps innés. Et ce que nous allons faire, c’est construire des anticorps contre la protéine spicule du variant Omicron, et en particulier contre le domaine de liaison au récepteur3 de cette protéine spicule du variant Omicron.

Nous savons que ce domaine de liaison au récepteur a déjà subi un certain nombre de mutations importantes. Donc, si nous mettons à nouveau toute la pression sur ce domaine, il y a une forte probabilité que nous allions maintenant promouvoir des variants qui seront capables d’utiliser un récepteur différent de l’ACE-2 pour entrer dans la cellule. Et nous savons que le SARS-CoV-2 peut le faire parce qu’il a déjà été décrit que le SARS-CoV-2 peut utiliser des récepteurs autres que l’ACE-2 pour pénétrer dans la cellule. Mais jusqu’à présent, ce mode d’entrée – ce mode alternatif d’entrée dans la cellule – n’a pas été la voie privilégiée par le virus pour pénétrer dans les cellules. Mais il suffirait probablement d’une ou deux mutations du virus pour que ces récepteurs alternatifs deviennent les récepteurs préférés pour l’entrée du virus.

En procédant à une vaccination de masse contre le variant Omicron, nous pourrions exercer une pression immunitaire suffisante sur l’infectiosité virale pour que les variants capables de pénétrer dans la cellule par un récepteur alternatif bénéficient d’un avantage concurrentiel et, par conséquent, d’un avantage en termes de valeur sélective (fitness, en anglais) qui leur permet de devenir dominants dans la population. Ce que cela signifie est assez catastrophique, car cela signifierait que nous nous retrouvons dans une situation où nous avons des anticorps qui se lient toujours fortement au virus, au domaine de liaison du récepteur, mais qui ne peuvent plus neutraliser le virus parce que le virus utilise maintenant un autre domaine pour entrer dans la cellule, un domaine qui est différent de celui qui est bloqué par les anticorps.

Une telle situation est en fait un exemple classique de la manière dont on provoque un renforcement de la maladie par facilitation de l’infection par les anticorps (ADE, antibody-dependent enhancement). Cela signifie donc qu’une telle situation, dans laquelle le virus est recouvert d’anticorps à forte liaison mais qui ne sont pas capables de le neutraliser, conduirait fondamentalement, ou serait similaire, à une situation dans laquelle le virus aurait acquis un niveau de virulence plus élevé. Cette situation risquerait vraiment, vraiment, vraiment de provoquer le genre de conséquences désastreuses contre lesquelles j’ai mis en garde au début de cette année. Et nous savons que l’industrie se prépare déjà à une vaccination de masse contre le variant Omicron. Et cela, selon mon humble avis, pourrait potentiellement être – avec une forte probabilité – un véritable désastre. Nous devons empêcher qu’une telle chose se produise.

Donc, pour que – ou je dirais à moins que -, à moins que des mesures immédiates ne soient prises pour empêcher cela, il est clair que les décideurs de votre organisation, l’OMS, seront tenus responsables, comptables et redevables des conséquences dramatiques que cette expérience biologique sur des êtres humains pourrait éventuellement entraîner. J’espère donc que, cette fois, vous prendrez très sérieusement en considération mon avertissement.


Je vous remercie.

Source : https://www.voiceforscienceandsolidarity.org/videos-and-interviews/second-call-to-who-please-dont-vaccinate-against-omicron

A visionner également

Entretien (en anglais) de durée 1 h 17 mn 18s s avec Geert Vanden Bossche pour The HighWire :


A propos de Geert Vanden Bossche

Geert Vanden Bossche a obtenu son diplôme de vétérinaire de l’Université de Gand, en Belgique, et son doctorat en virologie de l’Université de Hohenheim, en Allemagne. Il a occupé des postes de professeur adjoint dans des universités en Belgique et en Allemagne. Après sa carrière dans le monde universitaire, Geert a rejoint plusieurs entreprises de vaccins (GSK Biologicals, Novartis Vaccines, Solvay Biologicals) pour occuper divers rôles dans la R&D sur les vaccins ainsi que dans le développement tardif des vaccins.

Geert a ensuite rejoint l’équipe Global Health Discovery de la Fondation Bill & Melinda Gates à Seattle (USA) en tant que responsable principal des programmes ; il a ensuite travaillé avec l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI) à Genève en tant que responsable programmes Ebola principal. À GAVI, il a suivi les efforts de développement d’un vaccin contre le virus Ebola. Il a également représenté GAVI dans des forums avec d’autres partenaires, dont l’OMS, afin d’examiner les progrès de la lutte contre Ebola et d’élaborer des plans de préparation à une pandémie mondiale.

En 2015, Geert a examiné et remis en question la sécurité du vaccin contre le virus Ebola utilisé dans les essais de vaccination en anneau4 menés par l’OMS en Guinée. Son analyse scientifique critique et son rapport sur les données publiées par l’OMS dans le Lancet en 2015 ont été envoyés à toutes les autorités sanitaires et réglementaires internationales engagées dans le programme de vaccination contre Ebola. Après avoir travaillé pour GAVI, Geert a rejoint le Centre allemand de recherche sur les infections à Cologne en tant que chef du bureau de développement des vaccins. À l’heure actuelle, il travaille principalement comme consultant en biotechnologies et vaccins, tout en menant ses propres recherches sur les vaccins à base de cellules tueuses naturelles.

Il a initié une organisation scientifique appelée « Voice for Science and Solidarity » dont la mission, en accord avec le Serment d’Hippocrate, est « de dévoiler et de partager largement les vérités scientifiques concernant les conséquences sanitaires et sociales néfastes des campagnes de vaccination de masse COVID-19 en cours. Les partisans de ces campagnes sous-estiment largement l’impact négatif d’une pression immunitaire généralisée, tant sur la capacité d’évolution du virus que sur la réponse immunitaire innée.

Les efforts concertés des gouvernements du monde entier pour administrer des vaccins à l’échelle mondiale ne feront que prolonger la pandémie et conduire à des résultats catastrophiques – leurs méthodes de désinformation et de coercition ne font qu’accroître l’ampleur d’une telle catastrophe et s’accompagnent d’une érosion croissante des droits et libertés individuels.

Ce n’est qu’en prenant conscience de ces vérités au niveau mondial et en les comprenant grâce à la transparence et à un débat scientifique ouvert que nous pourrons nous rendre compte de la futilité de ces campagnes de vaccination et poursuivre une stratégie viable et scientifiquement rationnelle ».

Son compte Twitter est @GVDBossche.

Il peut être contacté à l’adresse courriel suivante.


Notes

1 Les effecteurs du système immunitaire sont soit des cellules (les leucocytes aussi appelés globules blancs du sang), soit des molécules libres. Ses agents sont mobiles et capables de se déplacer à travers tout l’organisme. Cela leur permet d’exercer une surveillance généralisée, et de se regrouper au site d’infection si besoin. Ces agents communiquent efficacement entre eux pour déclencher la réponse immunitaire la plus adaptée à l’agression.

Les globules blancs : ces cellules circulant dans le sang sont les principaux acteurs cellulaires d’une réponse immunitaire. Elles vont détecter, de façon spécifique ou non, tout corps étranger ayant pénétré l’organisme, et possèdent une panoplie d’actions physico-chimiques pour les détruire. Une partie de ces cellules, les lymphocytes, va s’adapter aux agressions et servira aussi de « mémoire » au système immunitaire : celui-ci s’éduque ainsi au fil de notre vie, apprenant à réagir plus rapidement et plus efficacement aux agressions extérieures.

Les molécules libres : certaines molécules circulant dans notre sang aident à lutter contre un corps étranger qui pénètrerait notre organisme. Par exemple, des molécules d’alerte et de guidage permettent aux globules blancs de se regrouper au site de l’agression, puis vers les ganglions. D’autres molécules ont des fonctions de défense plus directes : elles peuvent par exemple percer la paroi d’une bactérie, ou permettre leur absorption et leur digestion par les globules blancs. Parmi les molécules libres du système immunitaire, les anticorps produits par les lymphocytes B sont particulièrement importants, du fait qu’ils reconnaissent spécifiquement un pathogène particulier ou une molécule étrangère particulière. Un anticorps reconnaît donc le corps étranger et ne s’attaque qu’à lui. On les retrouve presque partout dans notre organisme : en circulation pour l’élimination des corps étrangers déjà rentrés, dans les muqueuses (morve, salive…) pour leur élimination avant qu’ils ne rentrent, ou même dans le lait maternel ce qui permet à la mère de continuer à protéger son enfant pendant les premiers mois suivant sa naissance.

2 L’immunité collective correspond au pourcentage d’une population donnée qui est immunisée/protégée contre une infection à partir duquel un sujet infecté introduit dans cette population va transmettre le pathogène à moins d’une personne en moyenne, amenant de fait l’épidémie à l’extinction, car le pathogène rencontre trop de sujets protégés. Cette immunité de groupe, ou collective, peut être obtenue par l’infection naturelle qui est le meilleur vaccin. Le niveau nécessaire pour passer ou rester sous le seuil d’immunité collective dépend du nombre de reproduction de base de la maladie (R0), c’est à dire du nombre moyen d’individus immunologiquement naïfs qu’un sujet va infecter après contact. Plus ce taux de reproduction de base est élevé, plus le pourcentage de sujets immunisés doit être élevé. Par exemple, le R0 de la grippe saisonnière = 2 ; de Covid-19 = 3 avec le virus historique, pourrait être de 4 ou plus avec les variants anglais (B.1.1.7) ou indien (B.1.617.2); de la rougeole = 12-20. Le pourcentage de sujets immunisés nécessaire pour obtenir l’immunité collective est calculé comme suit :

Immunité collective = 1 – 1/R0

Par conséquent, le calcul pour obtenir ce pourcentage permet d’obtenir les résultats suivants : 50 % pour la grippe, 80 % pour la Covid-19 avec les nouveaux variants, 90 à 95 % pour la rougeole.

3 Domaine de liaison au récepteur (receptor binding-domain en anglais, RBD) : le RBD est la région de la protéine spicule entrant en contact direct avec le récepteur cellulaire ACE2 qui sert de porte d’entrée au virus SARS-CoV-2 dans les cellules qu’il infecte. Katherine Nabel, Jonathan Abraham et leurs collègues de la Harvard Medical School (Boston) soulignent que le motif RBD de la protéine spicule présente une telle plasticité structurale qu’il peut tolérer une quantité impressionnante de mutations, ce que l’on observe effectivement dans le variant Omicron. Ces chercheurs ont introduit simultanément jusqu’à sept mutations dans le RBD, intervenant toutes dans l’échappement aux anticorps. Ils ont montré que ces pseudotypes, virus artificiellement porteurs à la surface de mutations de la protéine spicule du SARS-CoV-2, sont plus résistants à la neutralisation par certains anticorps monoclonaux thérapeutiques. Il en est de même vis-à-vis du plasma de sujets Covid-19 convalescents.

4 Vaccination en anneau : la vaccination en anneau est une stratégie de vaccination utilisée en situation épidémique pour éviter la diffusion de l’agent infectieux à partir d’un foyer de transmission. Cette stratégie consiste à vacciner tous les individus ayant été en contact avec un sujet présentant une infection confirmée, ainsi que toutes les personnes en contact avec ce premier cercle de sujets contacts.

Fournir une information scientifique objective et éclairée sur la crise sanitaire actuelle, sensibiliser aux enjeux sociétaux et politiques majeurs qui se profilent à l’horizon, alerter le public, rassembler les bonnes volontés et préparer l’avenir.