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CTIAP* Centre Hospitalier de Cholet: Covid-19, janvier 2022. « Nouvelles règles » au centre hospitalier de Cholet : les « professionnels » de santé « cas contact » ou « positifs » autorisés à travailler

Par le Dr Amine UMLIL

En ce début du mois de janvier 2022, dans le cadre de la ʺgestionʺ de la Covid-19, la direction du centre hospitalier de Cholet décide de mettre en place de « nouvelle[s] règles d’isolement des professionnels » exerçant dans cet hôpital public.

Ces règles sont les suivantes :

« Pour les agents cas contact d’un COVID +, l’agent :

  • peut travailler mais doit appliquer des mesures barrières renforcées :
    • changer de masque toutes les 4 heures
    • repas et pause SEUL
    • bien aérer la pièce après la pause (15 min)
  • doit réaliser un test PCR à J0 puis un autotest à J+2 et J+4

Pour les agents COVID + sans symptôme ou pauci-symptomatiques (sans signes respiratoires d’excrétion), l’agent :

  • peut travailler, mais doit appliquer des mesures barrières renforcées :
    • changer de masque toutes les 4 heures
    • repas et pause SEUL
    • bien aérer la pièce après la pause (15 min)

Pour les agents COVID + avec symptômes, l’agent :

  • doit s’isoler 7 jours ou 5 jours si le test antigénique ou PCR est négatif »

Tout ça pour ça…

Les contradictions des motifs, les incohérences, etc. n’auraient plus de limites.

Les agents « cas contact » ou « positifs » ne mettraient donc plus en danger la vie des patients.

Ces nouvelles règles sont une nouvelle preuve qui met en évidence l’échec de la politique vaccinale contre la Covid-19.

Elles attestent également du caractère  injustifié des suspensions de fonctions, et de leurs conséquences, qui ont été prononcées à l’encontre de plusieurs professionnels de santé (et autres professionnels tels que les pompiers, etc.)

Ce que le CTIAP proposait dès le 20 août 2020…

Ces nouvelles règles sont concordantes avec les propositions formulées par le CTIAP du centre hospitalier de Cholet depuis au moins le 20 août 2020. Ces propositions simples figurent à la fin de l’article publié sous le titre : « Covid-19 : trois mois après le dé-confinement, des informations utiles ». On y trouve notamment ceci :

« (…) nous proposons notamment :

– de rester prudents, mais sans entretenir la peur ;

– le respect des gestes barrières (dont le lavage des mains) qui permettront de lutter efficacement et pas seulement contre la Covid-19 ;

– la mise en place des distributeurs des produits hydro-alcooliques à une hauteur adaptée à la taille des enfants afin d’éviter des projections oculaires pouvant provoquer des effets indésirables ;

– un masque FFP2 aux personnes à risques, surtout dans un milieu clos et partagé par plusieurs personnes. Il s’agit du bon usage des masques (une prescription d’un masque dans la bonne indication) ;

– la libération des « jeunes » ne présentant pas de facteurs de risques, qui semblent être les grands perdants de cette situation, et des autres personnes non fragiles. Il y a lieu de cesser de stigmatiser ces jeunes par notamment des discours et titres de presse (tels que « le péril jeune »…) ;

– la levée des obligations en cours concernant notamment le port du masque (éventuellement les transformer en recommandations) ;

– un regard vers le paysage oublié des  autres patients et notamment ceux atteints de pathologies plus graves que la Covid-19.

À nouveau, rappelons que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la santé comme un « état de complet bien-être physique, psychologique et social ».

Il est certain que la deuxième vague, de dimensions psychologique – psychiatrique – et sociale, elle, est déjà là. Sous nos yeux. »

Ces nouvelles règles susmentionnées décidées en janvier 2022 par la direction du centre hospitalier de Cholet témoignent aussi du caractère infondé du ʺpasseʺ, qu’il soit qualifié de ʺsanitaireʺ ou ʺvaccinalʺ.

Ces nouvelles règles confirment que l’obligation vaccinale, même ʺdéguiséeʺ, contre la Covid-19 ne repose sur aucun argument sérieux et vérifiable de nature scientifique, médicale, pharmaceutique ou juridique.

La réparation des nombreux préjudices subis par notamment les professionnels de santé (et autres) suspendus à tort s’impose ; a minima.

Enfin, il y a lieu de rappeler que les essais cliniques concernant, par exemple, le vaccin contre la Covid-19 des laboratoires BioNTech/Pfizer n’ont pas été construits dans le but d’apporter la preuve d’une efficacité concernant d’une part la prévention des formes « graves » de cette Covid-19, et d’autre part la limitation de la « transmission » virale.

Source : http://ctiapchcholet.blogspot.com/2022/01/covid-19-janvier-2022-nouvelles-regles.html?m=0

Article reproduit avec l’aimable autorisation de l’auteur.


A propos de l’auteur

Le Docteur Amine UMLIL est pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier, juriste (droit de la santé), membre de l’AFDS (association française de droit de la santé), ancien assistant spécialiste, ancien interne des centres hospitaliers universitaires de Toulouse, ancien étudiant à la faculté de pharmacie d’Angers.

Responsabilités au centre hospitalier de Cholet

CTIAP :

  • Unité de pharmacovigilance
  • Coordination des vigilances sanitaires

Extrait du Curriculum vitae (C.V.)

Diplômes :

  • Master 2 Droit de la santé
  • Licence de droit
  • Diplôme d’études spécialisées de pharmacie industrielle et biomédicale
  • Diplôme d’Etat de docteur en pharmacie
  • Diplôme universitaire de gestion des entreprises
  • Diplôme universitaire de pathologie médico-chirurgicale
  • Diplôme universitaire de pharmacocinétique [science étudiant le devenir du médicament dans l’organisme]
  • Diplôme interuniversitaire d’antibiologie et autres traitements anti-infectieux
  • Diplôme interuniversitaire de statistique appliquée à la médecine, option biologie
  • Maîtrise de sciences biologiques et médicales
  • Certificat Informatique et Internet « C2i » niveau 1

Autres expériences :

  • Pharmacies de ville (officine)
  • Enseignant dans des instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) 
  • Cours aux externes en pharmacie (étudiants 5ème année) 
  • Cours aux préparateurs en pharmacie
  • Directeur de thèse « Développement de l’information sur les traitements auprès des patients ambulatoires de l’hôpital de Cholet : prise en compte de leur avis dans la conception de fiches conseils »

Publications dans des revues avec comité de lecture :

  • Liver sinusoidal obstruction syndrome associated with trastuzumab emtansine treatment for breast cancer (Therapie 2019)
  • Contrat de bon usage des médicaments : proposition d’une méthodologie pour réaliser l’état des lieux du circuit du médicament dans un Centre Hospitalier Général (revue Le Pharmacien Hospitalier 2006 ; 41(165) : 85-98)
  • La pharmacovigilance dans un Centre Hospitalier Général : modalités pratiques de mise en place, résultats et actions d’améliorations (revue Le Pharmacien Hospitalier 2006 ; 41(165) : 73-83)
  • L’hôpital public est-il soluble dans le marketing ? – Editorial (revue Le Pharmacien Hospitalier 2006 ; 41(166) : 132-133)
  • Un blister agressif (revue Prescrire 2005 ; 25 (262) : 475)
  • Rétrocession et fiches conseils : que veulent les patients ? (Congrès national des pharmaciens des hôpitaux, La Rochelle, 10, 11 et 12 mai 2005)
  • Ribavirine : une discordance dans la posologie ? (revue Prescrire 2004 ; 24 (252) : 556)
  • Population pharmacokinetics of oxaliplatin (Cancer Chemotherapy and Pharmacology, 2003, 51 : 127-131)
  • Incidents de matériovigilance : bilan 2001 dans un centre hospitalier de 462 lits (52èmes journées de l’APHO, Saint-Malo, 18 et 19 avril 2002) [APHO : association de pharmacie hospitalière de l’ouest]
  • Inter- and Intra-Patient Variability of Oxaliplatin Pharmacokinetics (American Society of Clinical Oncology, San Francisco, 2001)
  • Suivi des livraisons des dispositifs médicaux : expérience toulousaine (revue de l’ADPHSO, tome 23, n° 4, 1998 – pp. 1-11) [ADPHSO : Association pour le Développement de la Pharmacie Hospitalière du Sud-Ouest]
  • Suivi des non conformités sur la qualité des dispositifs médicaux à la CAMSP de Toulouse (8èmes journées Euro Pharmat, Paris, 13 et 14 octobre 1998) [CAMSP : Centrale d’Approvisionnement en Matériel Stérile et Pansements]
  • Le suivi des « réclamations clients » à la CAMSP de Toulouse : mise en œuvre, résultats et actions correctives (8èmes journées Euro Pharmat, Paris, 13 et 14 octobre 1998)
  • Expérience pratique de validation et contrôle de routine d’un stérilisateur à l’oxyde d’éthylène (20èmes journées nationales d’études sur la stérilisation dans les établissements de soins, Strasbourg, 22 et 23 avril 1998)
  • Mémoire du Master 2 Droit de la Santé : « Le circuit du médicament dans les établissements de santé français face aux articles 223-1 et 223-2 du code pénal. « Des risques causés à autrui » » (septembre 2019)
  • Livres sur le médicament « Médicament : recadrage. Sans ton pharmacien, t’es mort ! » (Collection sciences et savoirs. Éditions Les 2 Encres. Septembre 2013)
  • « Ce que devient le médicament dans le corps humain » (Collection Connaître le médicament. Tome 1. Éditions BoD. Juin 2016)
  • « L’équation hospitalière : de Robert Boulin à Marisol Touraine » (Éditions BoD. Octobre 2016)
  • « 20 000 ; Plaise au Président de la République Française » (Collection Connaître le médicament. Tome 2. Éditions BoD. Septembre 2017)
  • « Obstacles à la pharmacovigilance : Délinquance en col blanc ; Inertie des pouvoirs publics » (Collection Connaître le médicament. Tome 3. Éditions BoD. Décembre 2018).

Fournir une information scientifique objective et éclairée sur la crise sanitaire actuelle, sensibiliser aux enjeux sociétaux et politiques majeurs qui se profilent à l’horizon, alerter le public, rassembler les bonnes volontés et préparer l’avenir.