
Ouvrir le débat sur les virus
« Petit parasite constitué d’acide nucléique (ARN ou ADN) enfermé dans une enveloppe protéique qui ne peut se répliquer que dans une cellule hôte sensible. »
Définition de « virus » tirée de Harvey Lodish, et al., Molecular Cell Biology, 4e édition, Freeman & Co, New York, NY, 2000 : https://doi.org/10.1016/S1470-8175(01)00023-6.
Plus de deux ans se sont écoulés depuis le début de la crise « corona », qui a changé la trajectoire de notre monde. Le principe fondamental de cette crise est qu’un nouveau « virus » mortel, le SRAS-CoV-2, s’est propagé dans le monde entier et a eu un impact négatif sur de larges pans de l’humanité. Ce principe repose sur l’idée reçue selon laquelle les virus, définis comme des morceaux de matériel génétique répliqués et enrobés de protéines, qu’il s’agisse d’ADN ou d’ARN, existent en tant qu’entités indépendantes dans le monde réel et sont capables d’agir en tant qu’agents pathogènes. En d’autres termes, la prétendue particule dotée d’un revêtement protéique et d’une composante interne génétique est généralement considérée comme infectant les tissus et les cellules vivants, se répliquant à l’intérieur de ces tissus vivants, endommageant les tissus au fur et à mesure qu’elle s’en échappe et, ce faisant, est également considérée comme provoquant la maladie et parfois la mort de son hôte – c’est ce que l’on appelle la théorie microbienne de la causalité des maladies. Les prétendues particules virales seraient ensuite capables de se transmettre à d’autres hôtes, provoquant eux aussi des maladies.
Après un siècle d’expériences et d’études, ainsi que d’innombrables milliards de dollars dépensés dans cette « guerre contre les virus », nous devons nous demander s’il n’est pas temps de reconsidérer cette théorie. Depuis plusieurs décennies, de nombreux médecins et scientifiques affirment que cette conception communément admise des virus repose sur des idées fondamentalement erronées. Au lieu de considérer les « virus » comme des entités indépendantes, exogènes et pathogènes, ces médecins et scientifiques ont suggéré qu’il s’agissait simplement de particules ordinaires et inévitables issues de la décomposition de tissus stressés, morts ou en train de mourir. Ce ne sont donc pas des agents pathogènes, ils ne sont pas nocifs pour les autres êtres vivants et il n’existe aucune raison scientifique ou rationnelle de prendre des mesures pour se protéger ou protéger les autres contre eux. Les idées fausses sur les « virus » semblent découler en grande partie de la nature des expériences utilisées pour démontrer que ces particules existent et agissent de la manière pathologique décrite ci-dessus. Par essence, les publications en virologie sont largement de nature descriptive, plutôt que des expériences contrôlées et réfutables basées sur des hypothèses, lesquelles expériences sont au cœur de la méthode scientifique.
La première preuve de ce que la théorie des virus pathogènes est problématique est peut-être le fait qu’aucun article scientifique publié n’a jamais montré que des particules répondant à la définition des virus ont été directement isolées et purifiées à partir de tissus ou de fluides corporels d’un homme ou d’un animal malade. Si l’on se réfère à la définition communément admise du terme « isolement », qui consiste à séparer une chose de toutes les autres, tout le monde s’accorde à dire que cela n’a jamais été réalisé dans l’histoire de la virologie. Il n’a pas été démontré que les particules qui ont été isolées avec succès par purification étaient capables de se répliquer, qu’elles étaient infectieuses et qu’elles provoquaient des maladies ; l’on ne peut donc pas dire qu’il s’agit de virus. En outre, les « preuves » de l’existence de virus fournies par les « génomes » et les expériences sur les animaux découlent de méthodologies dont les contrôles sont insuffisants.
Les expériences suivantes devraient être menées à bien avant que la théorie virale puisse être considérée comme factuelle :
- une particule unique présentant les caractéristiques d’un virus est purifiée à partir des tissus ou des fluides d’un être vivant malade. La méthode de purification utilisée est laissée à la discrétion des virologues, mais des micrographies électroniques doivent être fournies pour confirmer la purification réussie de prétendues particules virales morphologiquement identiques ;
- la particule purifiée est caractérisée biochimiquement pour ses composants protéiques et sa séquence génétique ;
- il doit être prouvé que les protéines sont codées par ces mêmes séquences génétiques ;
- il doit être démontré que les particules virales purifiées seules, par une voie d’exposition naturelle, provoquent une maladie identique chez les sujets testés, en utilisant des contrôles valides ;
- les particules doivent ensuite être réisolées avec succès (par purification) à partir du sujet testé à l’étape 4 ci-dessus, et il doit être démontré qu’elles ont exactement les mêmes caractéristiques que les particules trouvées à l’étape 1.
Cependant, nous savons que les virologues ne prendront peut-être pas les mesures décrites ci-dessus, probablement parce que toutes les tentatives faites jusqu’à présent ont échoué. Aujourd’hui, ils évitent tout simplement cette expérience, insistant sur le fait que ce qu’ils appellent des « virus » ne peut pas être trouvé en quantités suffisantes dans les tissus d’une personne ou d’un animal malade pour permettre une telle analyse. C’est pourquoi nous avons décidé de faire des concessions aux virologues. Dans un premier temps, nous proposons de mettre à l’épreuve les méthodes utilisées actuellement. Les virologues affirment que ces virus pathogènes existent dans nos tissus, nos cellules et nos fluides corporels parce qu’ils prétendent voir les effets de ces supposées particules uniques dans une diversité de cultures cellulaires. Ce processus est ce qu’ils appellent « l’isolement » du virus. Ils affirment également qu’en utilisant la microscopie électronique, ils peuvent voir ces particules uniques dans les résultats de leurs cultures cellulaires. Enfin, ils affirment que chaque « espèce » de virus pathogène possède son propre génome, qui peut être séquencé soit directement à partir des fluides corporels de la personne malade, soit à partir des résultats d’une culture cellulaire. Nous demandons maintenant à la communauté des virologues de prouver que ces affirmations sont valides, scientifiques et reproductibles. Plutôt que de se lancer dans des joutes verbales inutiles, mettons fin à cet argument en réalisant des expériences claires, précises et scientifiques qui démontreront, sans doute possible, la validité de ces affirmations.
Nous proposons l’expérience suivante comme première étape pour déterminer s’il existe une entité telle qu’un virus humain pathogène…
PREMIÈRE ÉTAPE
5 laboratoires de virologie du monde entier participeront à cette expérience et aucun ne connaîtra l’identité des autres laboratoires participants. Un moniteur sera désigné pour superviser toutes les étapes. Chacun des cinq laboratoires recevra cinq échantillons nasopharyngés provenant de quatre catégories de personnes (soit 20 échantillons chacune), qui :
1) soit n’ont pas reçu de diagnostic médical ni ne sont traitées pour un tel diagnostic ;
2) soit ont reçu un diagnostic concluant à un cancer du poumon ;
3) soit ont reçu un diagnostic concluant à une grippe A (selon les directives reconnues) ;
4) soit ont reçu un diagnostic concluant à la « COVID-19 » (par le biais d’un « test » PCR ou d’un test de flux latéral).
Le diagnostic (ou le « non-diagnostic ») de chaque personne devra être vérifié de manière indépendante et les rapports de pathologie seront disponibles dans le rapport d’étude. Les laboratoires ne connaîtront pas la nature des 20 échantillons qu’ils recevront. Chaque laboratoire tentera ensuite d’ « isoler » les virus en question (grippe A ou SRAS-CoV-2) à partir des échantillons ou conclura à l’absence de virus pathogène. Chaque laboratoire montrera des photographies documentant l’ECP (effet cytopathique), s’il est présent, et expliquera clairement chaque étape du processus de culture et les matériaux utilisés, y compris tous les détails des contrôles ou des « infections factices ».
Ensuite, chaque laboratoire obtiendra des images au microscope électronique, vérifiées indépendamment, du virus « isolé », s’il est présent, ainsi que des images montrant l’absence du virus (vraisemblablement chez les personnes bien portantes et les personnes atteintes d’un cancer du poumon). Le microscopiste électronique ne connaîtra pas non plus la nature des échantillons qu’il analyse. Toutes les procédures seront soigneusement documentées et contrôlées.
DEUXIÈME ÉTAPE
TOUS les échantillons seront ensuite envoyés en vue d’un séquençage génomique et, une fois encore, les opérateurs resteront aveugles face à la nature de leurs échantillons. L’on pourrait s’attendre à ce que, si cinq laboratoires reçoivent du matériel provenant du même échantillon d’un patient chez qui l’on a diagnostiqué la COVID-19, chaque laboratoire rapporte des séquences IDENTIQUES du génome présumé du SARS-CoV-2. En revanche, ce génome ne devrait être trouvé dans aucun autre échantillon.
(Remarque : cette déclaration n’est qu’un bref aperçu des expériences suggérées – un protocole entièrement détaillé devrait évidemment être élaboré et approuvé par les laboratoires et les signataires.)
Si les virologues ne parviennent pas à obtenir un résultat satisfaisant dans le cadre de l’étude susmentionnée, leurs affirmations concernant la détection des « virus » se révéleront infondées. Toutes les mesures mises en place à la suite de ces affirmations devraient être immédiatement arrêtées. S’ils réussissent cette première tâche, nous les encourageons à procéder aux expériences de purification nécessaires pour obtenir les preuves probantes de l’existence des virus.
Il est dans l’intérêt de tous d’aborder la question de l’isolement et de l’existence même de prétendus virus tels que le SARS-CoV-2. Pour cela, il faut prouver que l’entrée de particules morphologiquement et biochimiquement semblables à des virus dans des cellules vivantes est à la fois nécessaire et suffisante pour provoquer l’apparition de particules identiques, qui sont contagieuses et pathogènes.
Nous vous invitons à nous faire part de votre soutien et de vos commentaires sur cette initiative.
Signataires :
Thomas Cowan, MD
Mark Bailey, MD
Samantha Bailey, MD
Jitendra Banjara, MSc
Kelly Brogan, MD
Kevin Corbett, Ph.D
Mufassil Dingankar, BHMS
Michael Donio, MS
Jordan Grant, MD
Andrew Kaufman, MD
Valentina Kiseleva, MD
Christine Massey, MSc
Paul McSheehy, Ph.D
Prof. Timothy Noakes, MD
Sachin Pethkar, BAMS
Saeed Qureshi, Ph.D
Stefano Scoglio, Ph.D
Mike Stone, BEXSc
Amandha Vollmer, NDoc
Michael Yeadon, Ph.D
Article original en anglais publié le 14 juillet 2022.

