Vaccins contre la Covid-19 : l’année 2021 s’achève par un nouveau « mésusage » promu par les autorités officielles et leurs médias.
Par le Dr Amine UMLIL
L’année 2021 touche à sa fin.
Elle se termine par une nouvelle annonce. Une œuvre des autorités ad hoc qui, désormais, recommandent une ʺtroisième doseʺ dans le cadre de la vaccination contre la Covid-19.
Selon ces autorités officielles, cette ʺtroisième doseʺ, dénommée ʺrappelʺ ou ʺboosterʺ, peut se faire tous les ʺ3 moisʺ.
Impuissants face au plafond médiatique, nous ne pouvons que contempler ce nouveau décalage avec ce qui est validé par l’autorisation de mise sur le marché (AMM) « conditionnelle ».
L’exemple du vaccin COMIRNATY® (30 microgrammes/dose dispersion à diluer pour solution injectable) des laboratoires BioNTech/Pfizer illustre ce hiatus. En effet, la rubrique « 4.2 Posologie et mode d’administration », figurant dans le RCP (résumé des caractéristiques du produit) de l’annexe I de cette AMM, précise notamment ceci :
« Personnes âgées de 12 ans et plus
Comirnaty doit être administré (…) selon un schéma de primo-vaccination en 2 doses (…) Il est recommandé d’administrer la seconde dose 3 semaines après la première dose (…).
Une dose de rappel (troisième dose) de Comirnaty peut être administrée (…) au moins 6 mois après la deuxième dose chez les personnes âgées de 18 ans et plus. La décision quant au délai d’administration d’une troisième dose de Comirnaty et aux personnes concernées par cette troisième dose devra être prise sur la base des données disponibles d’efficacité du vaccin, en tenant compte des données de sécurité limitées.
L’interchangeabilité de Comirnaty avec les vaccins contre la COVID-19 des autres fabricants afin de compléter le schéma de primo-vaccination ou pour la dose de rappel (troisième dose) n’a pas été établie. Les personnes ayant reçu une dose de Comirnaty doivent recevoir une seconde dose de Comirnaty afin que le schéma de primo-vaccination soit complet et lors de l’administration de toute dose supplémentaire (…). »
Le code de la santé publique définit le « mésusage » comme étant « une utilisation intentionnelle et inappropriée d’un médicament ou d’un produit, non conforme à l’autorisation de mise sur le marché ou à l’enregistrement ainsi qu’aux recommandations de bonnes pratiques ».
À nouveau, les autorités officielles semblent faire la promotion du mésusage de ces vaccins contre la Covid-19. Les conséquences de cette mauvaise utilisation ont déjà été développées lors de nos précédentes analyses.
Il y a lieu de remarquer également que l’actuel « passe sanitaire » est soumis à cette ʺtroisième doseʺ. Ce qui reviendrait à une obligation vaccinale ʺdéguiséeʺ.
N.B. : De même, un détail mériterait d’être souligné. Dans ladite rubrique « 4.2 Posologie et mode d’administration » du RCP susmentionnée, l’emploi du mot « seconde », en lieu et place de « deuxième » (dose), pourrait laisser penser que cette ʺtroisième doseʺ n’était pas prévue initialement par le fabricant du vaccin ; car dans le cas contraire, ce fabricant aurait utilisé le mot « deuxième » qui annonce une « troisième » (dose).
C’est ainsi que s’achève cette année 2021.
Fin de l’année 2021 : une note d’espoir
Une année 2021 qui a vu plusieurs limites franchies de façon préoccupante. Des faits qui pourraient révéler une affaire inédite dans l’histoire de la médecine, de la pharmacie et du droit.
Mais une année durant laquelle des Hommes (femmes et hommes), intrinsèquement éclairés et profondément humains, ont pu se rencontrer et faire connaissance.
Des rencontres extraordinaires qui ont permis de nouer des liens sincères et fondés, en tout premier lieu, sur le respect des personnes et l’acceptation du débat public, contradictoire et utile.
Durant tous ces mois, le CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet est resté fidèle à sa mission en vous proposant une information claire, loyale et appropriée sur notamment le rapport bénéfice/risque de ces vaccins contre la Covid-19 et sur vos droits en matière d’information sur les médicaments. Et cela malgré les pressions et attaques subies de façon injustifiée.
Il n’y aurait rien de plus puissant que la dignité de la personne humaine dont la sauvegarde puise sa source dans la protection du consentement libre et éclairé de toute personne humaine.
Et l’année 2022 sera celle de l’espoir et d’un début de vérité.
Une vérité qui a déjà commencé à jaillir des contradictions et des tremblements de l’arbitraire ; ainsi que de la violence subie par les personnes qui ont fait le choix de ne pas se vacciner avec ces produits expérimentaux dont les essais cliniques sont toujours en cours.
Le CTIAP contribuera à la manifestation de cette vérité en poursuivant sa mission d’information indépendante dans le domaine complexe du médicament.
Source : http://ctiapchcholet.blogspot.com/2021/12/vaccins-contre-la-covid-19-lannee-2021.html?m=0
Article publié sur le site du CTIAP le 30 décembre 2021 et reproduit ici avec l’aimable permission de l’auteur.
A propos de l’auteur
Le Docteur Amine UMLIL est pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier, juriste (droit de la santé), membre de l’AFDS (association française de droit de la santé), ancien assistant spécialiste, ancien interne des centres hospitaliers universitaires de Toulouse, ancien étudiant à la faculté de pharmacie d’Angers.
Responsabilités au centre hospitalier de Cholet
CTIAP :
- Unité de pharmacovigilance
- Coordination des vigilances sanitaires
Extrait du Curriculum vitae (C.V.)
Diplômes :
- Master 2 Droit de la santé
- Licence de droit
- Diplôme d’études spécialisées de pharmacie industrielle et biomédicale
- Diplôme d’Etat de docteur en pharmacie
- Diplôme universitaire de gestion des entreprises
- Diplôme universitaire de pathologie médico-chirurgicale
- Diplôme universitaire de pharmacocinétique [science étudiant le devenir du médicament dans l’organisme]
- Diplôme interuniversitaire d’antibiologie et autres traitements anti-infectieux
- Diplôme interuniversitaire de statistique appliquée à la médecine, option biologie
- Maîtrise de sciences biologiques et médicales
- Certificat Informatique et Internet « C2i » niveau 1
Autres expériences :
- Pharmacies de ville (officine)
- Enseignant dans des instituts de formation en soins infirmiers (IFSI)
- Cours aux externes en pharmacie (étudiants 5ème année)
- Cours aux préparateurs en pharmacie
- Directeur de thèse « Développement de l’information sur les traitements auprès des patients ambulatoires de l’hôpital de Cholet : prise en compte de leur avis dans la conception de fiches conseils »
Publications dans des revues avec comité de lecture :
- Liver sinusoidal obstruction syndrome associated with trastuzumab emtansine treatment for breast cancer (Therapie 2019)
- Contrat de bon usage des médicaments : proposition d’une méthodologie pour réaliser l’état des lieux du circuit du médicament dans un Centre Hospitalier Général (revue Le Pharmacien Hospitalier 2006 ; 41(165) : 85-98)
- La pharmacovigilance dans un Centre Hospitalier Général : modalités pratiques de mise en place, résultats et actions d’améliorations (revue Le Pharmacien Hospitalier 2006 ; 41(165) : 73-83)
- L’hôpital public est-il soluble dans le marketing ? – Editorial (revue Le Pharmacien Hospitalier 2006 ; 41(166) : 132-133)
- Un blister agressif (revue Prescrire 2005 ; 25 (262) : 475)
- Rétrocession et fiches conseils : que veulent les patients ? (Congrès national des pharmaciens des hôpitaux, La Rochelle, 10, 11 et 12 mai 2005)
- Ribavirine : une discordance dans la posologie ? (revue Prescrire 2004 ; 24 (252) : 556)
- Population pharmacokinetics of oxaliplatin (Cancer Chemotherapy and Pharmacology, 2003, 51 : 127-131)
- Incidents de matériovigilance : bilan 2001 dans un centre hospitalier de 462 lits (52èmes journées de l’APHO, Saint-Malo, 18 et 19 avril 2002) [APHO : association de pharmacie hospitalière de l’ouest]
- Inter- and Intra-Patient Variability of Oxaliplatin Pharmacokinetics (American Society of Clinical Oncology, San Francisco, 2001)
- Suivi des livraisons des dispositifs médicaux : expérience toulousaine (revue de l’ADPHSO, tome 23, n° 4, 1998 – pp. 1-11) [ADPHSO : Association pour le Développement de la Pharmacie Hospitalière du Sud-Ouest]
- Suivi des non conformités sur la qualité des dispositifs médicaux à la CAMSP de Toulouse (8èmes journées Euro Pharmat, Paris, 13 et 14 octobre 1998) [CAMSP : Centrale d’Approvisionnement en Matériel Stérile et Pansements]
- Le suivi des « réclamations clients » à la CAMSP de Toulouse : mise en œuvre, résultats et actions correctives (8èmes journées Euro Pharmat, Paris, 13 et 14 octobre 1998)
- Expérience pratique de validation et contrôle de routine d’un stérilisateur à l’oxyde d’éthylène (20èmes journées nationales d’études sur la stérilisation dans les établissements de soins, Strasbourg, 22 et 23 avril 1998)
- Mémoire du Master 2 Droit de la Santé : « Le circuit du médicament dans les établissements de santé français face aux articles 223-1 et 223-2 du code pénal. « Des risques causés à autrui » » (septembre 2019)
- Livres sur le médicament « Médicament : recadrage. Sans ton pharmacien, t’es mort ! » (Collection sciences et savoirs. Éditions Les 2 Encres. Septembre 2013)
- « Ce que devient le médicament dans le corps humain » (Collection Connaître le médicament. Tome 1. Éditions BoD. Juin 2016)
- « L’équation hospitalière : de Robert Boulin à Marisol Touraine » (Éditions BoD. Octobre 2016)
- « 20 000 ; Plaise au Président de la République Française » (Collection Connaître le médicament. Tome 2. Éditions BoD. Septembre 2017)
- « Obstacles à la pharmacovigilance : Délinquance en col blanc ; Inertie des pouvoirs publics » (Collection Connaître le médicament. Tome 3. Éditions BoD. Décembre 2018)