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Lettre ouverte aux députés et sénateurs à propos du projet de loi sur le pass vaccinal

Par Vigilance Pandémie

Suite à la lettre ouverte ci-dessous envoyée le 3 janvier 2022 aux parlementaires contre le pass vaccinal, nous n’avons reçu en date du 12 janvier 2022 que sept réponses. Ces réponses sont présentées en annexe, à la fin de la lettre ouverte, comme le seront également les autres réponses qui nous parviendront. Nous tenons à remercier vivement ces députés qui nous ont aimablement répondu et nous ont consacré de leur précieux temps pour expliquer leurs choix.

Mesdames et Messieurs les députés et sénateurs,

Cette présente lettre ouverte constitue notre cinquième lettre ouverte, après celles :

Certains d’entre vous ont pris des positions fermes contre l’obligation vaccinale ainsi que contre le pass sanitaire, et nous tenons à vous en remercier de tout cœur. Vous avez su discerner le projet de société liberticide et totalitaire qui se met en place sous prétexte de crise sanitaire.

D’autres n’ont simplement pas pris en compte les faits que nous avons rapportés et qui sont vérifiables par tout un chacun à condition de faire l’effort d’examiner les sources d’information – la plupart du temps censurées par nos grands médias –, notamment la littérature scientifique, les données officielles de pharmacovigilance et les nombreuses voix de lanceurs d’alerte courageux qui appellent à l’arrêt immédiat de la campagne de vaccination et dénoncent le climat délétère qui s’installe par la propagande d’État, la désinformation massive, la censure sur les réseaux sociaux, la suppression de la liberté d’expression, du débat scientifique contradictoire, et la promotion de la pensée unique.

D’autres encore continuent de balayer d’un revers de main rapide les arguments scientifiques développés et les craintes d’un totalitarisme sanitaire que nous avons exprimées, sans jamais interagir de manière sérieuse et scientifique aux faits que nous présentons, mais en se cramponnant à leur idéologie. Cette attitude dénote un mépris pour le peuple et une confiscation de la représentativité populaire que les parlementaires sont censés assurer.

Nous tenons, une fois de plus, à vous alerter sur le projet de loi mortifère et scandaleux de pass vaccinal sur lequel vous serez appelés à voter aujourd’hui, ce lundi 3 janvier 2022, et qui n’était en fin de compte que le véritable objectif du gouvernement.

En effet, mettant à profit les fêtes de fin d’année, le gouvernement a décidé d’adopter un projet de loi transformant le pass sanitaire en passe vaccinal dans les prochains jours.

De même qu’il avait fait adopter le pass sanitaire dans la torpeur de l’été, il réédite la même manœuvre en essayant de faire adopter un projet liberticide au moment même où les Français étaient occupés à fêter Noël puis le jour de l’An.

Ce projet de passe vaccinal retire à la parole publique ce qui lui restait de crédibilité, crédibilité qui était déjà anéantie par le flot incroyable de mensonges et de contre-vérités, tous plus graves les uns que les autres, que le gouvernement n’a cessé de proférer, en toute impunité.

Comme des millions de concitoyens, nous estimons que l’adoption de ce pass vaccinal serait une forfaiture en termes de libertés publiques. La pétition lancée par Rodolphe Bacquet contre le pass vaccinal juste après l’annonce du projet a été déjà signée par 1 174 779 citoyens au 3 janvier 2022 à 10h05, ce qui montre une mobilisation massive de l’opinion publique contre ce dispositif. Permettez-nous de vous rappeler quelques faits importants dont certains sont mis en avant dans le texte de cette pétition :

1. Le pass vaccinal est l’aboutissement d’un an de mensonges successifs.

Depuis un an, le gouvernement fait “passer la pilule” à coup de promesses non tenues, et même de mensonges. 

  • Emmanuel Macron, il y a un an, annonçait ainsi que la vaccination ne deviendrait pas obligatoire :

  • L’on nous avait ensuite promis que le pass sanitaire serait provisoire :
  • Puis qu’il n’y aurait pas de pass vaccinal :

Et maintenant, voici ce qui s’est passé (depuis un an, avec une inflexion accélérée depuis six mois seulement) :

27 décembre 2020 : Emmanuel Macron réaffirme sur Twitter que le vaccin ne serait pas obligatoire ;

25 février 2021 : en marge d’un Conseil européen, le Chef de l’État garantissait qu’il «ne conditionnerait pas l’accès à certains lieux à la vaccination»,

31 mai 2021 : mise en place du pass sanitaire uniquement pour les «grands rassemblements» de plus de 1000 personnes ;

5 août 2021 : extension à de nombreux lieux publics du pass sanitaire jusqu’au 15 novembre 2021, date limite de son application, nous assurait Olivier Véran ;

15 octobre 2021 : fin de la gratuité des tests de dépistage ;

10 novembre 2021 : prolongation du pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022 ;

25 novembre 2021 : réduction du délai de validité des tests de dépistage de 72 heures à 24 heures ;

17 décembre 2021 : annonce de la mise en place du pass vaccinal.

Ces manipulations accumulées permettent au gouvernement d’aller toujours plus loin pour violer notre consentement !

Tous ces mensonges répétés à l’envie par l’exécutif destinés à faire accepter progressivement, par palier, des mesures dont l’objectif inavoué était de parvenir à instaurer un pass vaccinal généralisé sont l’expression et la preuve d’une manipulation de masse à visage découvert.

Nos dirigeants sont ainsi passés maîtres dans une technique appelée “le pied dans la porte”. Elle consiste à faire une demande peu coûteuse qui sera vraisemblablement acceptée, suivie d’une demande plus coûteuse. La deuxième demande a plus de chance d’être acceptée si elle a été précédée de l’acceptation de la première, qui crée une sorte de palier et un phénomène d’engagement.

Voilà comment : l’on a commencé par nous demander des choses “simples” comme porter un masque et faire une première dose de vaccin. La porte était ouverte vers une deuxième dose, puis une 3ème dose, avant une 4ème déjà annoncée par les experts pour le printemps.

2. Le pass vaccinal exerce un chantage pour violer notre consentement, en complète violation de l’éthique médicale la plus élémentaire et des traités et conventions internationaux.

Maintenant que tous les verrous législatifs ont été levés, que l’opinion a été formatée pour accepter un narratif mensonger soutenu par la peur, le ministre de la santé, M. Olivier Véran, déclare, avoue sans la moindre honte et dans la plus complète impunité, que le « pass vaccinal est une forme déguisée d’obligation vaccinale ».

Ainsi, l’exécutif a fait désormais tomber le masque et a reconnu à de nombreuses reprises que le pass sanitaire n’était ni plus, ni moins qu’une extorsion de consentement pour contraindre à la vaccination. Il entend même aujourd’hui aller plus loin dans la violation de notre Constitution et souhaite imposer un pass vaccinal, qui n’a plus rien de sanitaire puisqu’un test négatif est plus efficace que le vaccin pour prévenir les contaminations.

Ces comportements vont à l’encontre de tous les textes internationaux sur le respect de la dignité humaine, le consentement éclairé et l’expérimentation médicale sur les êtres humains.

De tels propos montrent combien M. Véran sait tirer profit de sa position de ministre pour extorquer un consentement par la contrainte et la ruse. De tels propos et de tels actes, dans une véritable démocratie où la justice et les institutions fonctionneraient normalement et de manière impartiale auraient suscité une vague d’indignation appelant à sa démission et auraient déjà mené leurs auteurs devant les tribunaux, servant de pièces à conviction. Mais pourquoi n’en est-il rien ?

La France a ratifié le 13 décembre 2011 la convention d’Oviedo qui contient les principes du code de Nuremberg et qui est opposable à la France depuis le 1er avril 2012. Le décret n° 2012-855 correspondant a été publié le 5 juillet 2012.

Que dit cette convention ?

Ce traité part de l’idée que l’intérêt de l’être humain doit prévaloir sur l’intérêt de la science ou de la société.

Il énonce une série de principes et d’interdictions concernant la génétique, la recherche médicale, le consentement de la personne concernée, le droit au respect de la vie privée et le droit à l’information, la transplantation d’organes, l’organisation du débat public sur ces questions, etc.

Chapitre I

Chapitre II

Chapitre III

Chapitre V

Chapitre VIII

La France est liée par la signature de cette convention et ne peut pas faire ce qu’elle veut.

Le gouvernement le sait et fait tout pour nous extorquer notre consentement sans passer par l’obligation effective avec un produit expérimental non caractérisé correctement.

Le pass sanitaire ou vaccinal est un moyen de chantage, d’intimidation et d’extorsion du consentement. Cet outil porte une atteinte gravissime à nos droits fondamentaux humains inaliénables qui ne peuvent pas être subordonnés à des injections répétées imposées par le gouvernement.

Ces droits sont la liberté d’aller et venir, le droit à la vie privée, le droit au travail, le droit à l’éducation.

La discrimination et la haine érigées en mode de gouvernance par le Président Macron sont des atteintes graves à nos droits fondamentaux et relèvent du Code pénal.

3. Le pass vaccinal n’a aucun fondement scientifique et s’oppose à toute rationalité : la vaccination de masse, bien au contraire, conduira inéluctablement à un drame sanitaire.

La littérature scientifique révèle clairement que la vaccination n’est certainement pas la panacée qui nous est vantée à coups de slogans publicitaires simplistes qui s’apparentent aux envolées commerciales des marchands de tapis. Rappelons-ici quelques faits scientifiques indiscutables tels que les présente le Professeur Gunter Kampf de la faculté de médecine de Greifswald en Allemagne, qui dément dans un article récent du Lancet, chiffres à l’appui, cette affirmation selon laquelle l’on assisterait à une pandémie de non-vaccinés :

  • Les vaccinés ont un poids dans la transmission du virus non négligeable et qui ne cesse d’augmenter.
  • Les charges virales sont identiques chez les vaccinés et les non–vaccinés.
  • En Allemagne, 54 % des cas de Covid-19 frappent des personnes vaccinées.
  • Les vaccinés peuvent développer des formes graves de la Covid-19 et en mourir.
  • Les vaccinés peuvent transmettre la Covid-19 même à des individus vaccinés.

Face à ces faits vérifiables, en réalité, des centaines de professionnels de la santé dûment compétents sont parvenus à la conclusion opposée à celle du discours ambiant officiel martelé à longueur de journée, qualifiant l’utilisation de ces injections expérimentales Covid-19 d’« inutiles, inefficaces et de dangereuses » ; alors que plus de 59 000 scientifiques et praticiens médicaux ont affirmé qu’en raison du danger relativement faible de la Covid-19 pour la grande majorité de la population, « ceux qui courent un risque minimal » devraient être autorisés « à vivre leur vie normalement [et] à développer une immunité [collective] contre le virus » en dehors de tout vaccin ; et que plusieurs milliers d’autres ont qualifié d’ « irresponsable » le fait d’exposer la population à un vaccin insuffisamment testé pour contrer un virus aussi faible. En effet, dans « la grande majorité des cas (~ 99,8 % dans le monde), le SRAS-CoV-2 n’est pas mortel. Il s’agit généralement d’une maladie dont la gravité va du léger au modérément grave. Par conséquent, l’écrasante majorité des personnes ne sont pas à risque face à la Covid-19 et n’ont pas besoin d’être vaccinées » (source). La Covid-19 a un âge moyen de décès qui est plus élevé que celui de la population générale, ce qui démontre sa nature bénigne, et le taux de survie global est de 99,74 %.  Les taux de survie rapportés pour les personnes de moins de dix-huit ans sont de 99,998 %, pour celles de dix-huit à cinquante ans, de 99,95 %, de cinquante à soixante-cinq ans, de 99,4 %, et pour celles de plus de soixante-cinq ans, de 94 %, ce qui équivaut à des personnes de moins de 70 ans ayant une meilleure chance de mourir de la grippe que de la Covid-19 qui présente une menace globale comparable aux pandémies de grippe moyennes de 1936 et 1957. Il est nécessaire ici de préciser que même ces chiffres  constituent des statistiques de décès  considérablement gonflées, causées par des méthodes de comptage très défectueuses utilisées et promues par des agences de santé du gouvernement fédéral aux intérêts conflictuels. Des centaines de professionnels de la santé affirment qu’ « environ 99 % des gens sont déjà protégés contre la Covid-19 par des réponses anticorps de type mémoire » et que « la plupart des gens seront désormais immunisés en raison de leur exposition au SRAS-CoV-2 », de sorte que cette population ne « bénéficiera pas du tout de la vaccination ».

Au sujet du variant Omicron qui a servi à justifier le pass vaccinal, David Pujadas, sur LCI, a martelé le 31 décembre 2021 :

« Non, l’Apocalypse Omicron n’a pas lieu »,

et toute la panique générée par les médias tourne court, une fois les données scientifiques examinées calmement et consciencieusement.

La séquence de 1 mn 13 s extraite de la vidéo ci-dessus et dans laquelle le présentateur de télévision déconstruit le narratif apocalyptique peut également être visionnée ci-dessous :

Ajout (04/01/2022) : Étrangement, même BFM TV a publié un article en ce jour confirmant qu’il n’y a pas d’impact du variant Omicron sur les afflux dans les hôpitaux.

« Selon Bruno Mégarbane, donc, Omicron ne provoque pas d’afflux massif dans les hôpitaux et il ne resterait qu’une quinzaine de jours à patienter pour être définitivement fixés sur sa gravité. Il explique ce délai par trois facteurs incitant encore à la prudence.

« Il y a un décalage de dix à douze jours entre les contaminations et les admissions en réanimation », explique-t-il. Selon lui, le public touché en premier lieu est loin d’être le plus vulnérable.

« Au début des vagues, ce sont les personnes les plus jeunes, les plus mobiles, qui se contaminent, généralement des gens âgés de 20-40 ans, donc moins à risque d’arriver en réa. Ces gens voient des personnes plus à risque ou non vaccinées qui étaient autoconfinées et les contaminent », résume Bruno Mégarbane.

Un dernier élément qui retardera d’autant l’heure des certitudes. « Dans ce cas, on a encore un décalage de quinze jours. On pourra dire définitivement qu’il n’y aura pas de vague hospitalière quasi un mois après le début de la vague de contaminations », fait-il valoir.

« Pour l’instant, on ne voit pas arriver Omicron à l’hôpital. »

Autour du 20 janvier donc. Mais, en tout état de cause, les données hospitalières sont pour le moment au beau fixe.

« Au vu du nombre de contaminations et grâce au recul de la semaine, on peut dire que, pour l’instant, on ne voit pas arriver Omicron à l’hôpital. Ce n’est pas non plus l’afflux en médecine. Donc, il y a plutôt des signes encourageants pour dire qu’il ne va pas se passer quelque chose d’inquiétant », confie Bruno Mégarbane au Parisien.

En tant que chef d’un service de réanimation d’Île-de-France – soit la région la plus touchée par la cinquième vague à ce stade – le professeur est bien placé pour le mesurer. « Le service réanimation de Lariboisière est assez représentatif de ce qui se passe à Paris, on draine le nord de la capitale, ni la région la plus vaccinée ni la plus attentive aux mesures barrières », explique-t-il.

Or, « aujourd’hui », il n’a « pas de patient Omicron en réanimation », remarque-t-il, avant d’enchaîner: « Le seul que nous avons eu est sorti très rapidement. Tous nos patients sont de la vague Delta ». « On note en Île-de-France une décélération des contaminations au Delta, Omicron a pris le dessus. Or, depuis trois jours, je n’ai eu aucun entrant dans mon service, ce qui est assez étonnant. »

Le Pr Jean-Michel Claverie, pour sa part, n’hésite pas à dénoncer le narratif covidien officiel comme une escroquerie profitant à quelques firmes pharmaceutiques, mais dénué de tout fondement scientifique.

C’est également ce que clame l’épidémiologiste Laurent Toubiana de l’INSERM qui fait valoir que la Covid-19 est « l’un des plus gros mensonges de tous les temps », et est une « épidémie très banale » tant les chiffres réels sont anecdotiques :

  • 33-40 malades/100000 habitants/semaine,
  • très peu d’hospitalisés.

Il ne faut pas compter les « cas » dépistés, mais les personnes qui tombent vraiment malade.

La généticienne Alexandra Henrion Caude, anciennement directrice de recherche à l’INSERM et spécialiste de l’ARN, nous explique, dans un langage simple et clair, pourquoi il ne faut pas prendre une troisième dose, puis une quatrième dose, etc. alors que le vaccin ne fonctionne pas. Ces doses répétitives malmènent, affaiblissent le système immunitaire. Le raccourcissement progressif de l’intervalle entre deux doses successives (de 6 à maintenant 5, puis 4, et bientôt 3 mois, voire 1 mois) est en soi un désaveu de l’efficacité des vaccins. Il suffit d’avoir un peu de bon sens pour comprendre que la logique de vaccination répétitive est une contorsion du raisonnement scientifique élémentaire, partant du déni de la réalité, ce qui est expliqué dans la vidéo ci-dessous :

Depuis quelques semaines, plusieurs autres scientifiques multiplient les mises en garde contre des rappels vaccinaux successifs et fréquents contre la Covid-19. Par exemple, Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS, docteur en biologie cellulaire et microbiologie, a insisté sur le risque d’injections répétées et massives d’un même vaccin., expliquant que ces politiques de vaccination sauvages pourraient à terme endommager le système immunitaire et conduire à un dysfonctionnement de l’immunité innée dont les cellules ne seront plus capables d’effectuer correctement leur travail. Ces dysfonctionnements pourraient, selon lui, entraîner des maladies auto-immunes, des cancers, des troubles neurologiques mais également conduire à l’aggravation de pathologies existantes.

Le mardi 11 janvier 2022, lors d’une conférence de presse tenu à l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament), les avertissements sur la dangerosité des rappels multiples sont venus de l’Agence européenne des médicaments (EMA) elle-même. Des responsables chargés de la réglementation des médicaments dans l’Union européenne ont averti que les injections fréquentes de rappel du vaccin contre la Covid-19 pourraient nuire à la réponse immunitaire, ce qui rejoint les avertissements d’Alexandra Henrion Caude et de Jean-Marc Sabatier susmentionnés. Répéter les doses de rappel tous les quatre mois pourrait éventuellement affaiblir la réponse immunitaire et affaiblir les personnes, selon Marco Cavaleri, responsable de la stratégie des menaces biologiques pour la santé et des vaccins à l’EMA, qui plaide en faveur de l’immunité naturelle.

De même, des experts de l’OMS déclaraient le même jour où l’EMA tenait cette conférence de presse que combattre la pandémie de Covid-19 à coups de doses de rappel des vaccins actuels n’est pas une stratégie viable.

Ces avertissements qui signent un aveu d’échec des politiques mondiales de vaccination intégrale interviennent au moment même où certains pays envisagent la possibilité d’offrir aux personnes une troisième, voire une quatrième injection de rappel dans le but de leur assurer une protection supplémentaire contre les infections croissantes par le variant Omicron. Ironiquement et tragiquement, les mesures décidées ou envisagées par la France s’opposent, une fois de plus, à tout fondement scientifique et rationnel et exposent la population à des maladies graves.

Ces faits réunis ont conduit le Dr Harvey Risch, épidémiologiste de l’Université de Yale, entre autres scientifiques compétents et de renommée mondiale, à qualifier la présente pandémie de « pandémie de peur » artificiellement créée.

Le vaccinologue belge Geert Vanden Bossche explique dans un entretien ses réticences sur la vaccination de masse pendant la pandémie. Dans une autre vidéo en anglais, de durée 15 mn 15 s, le vaccinologue adresse un appel solennel à l’OMS en suppliant l’organisation d’abandonner la vaccination de masse, notamment des enfants, avertissant du désastre sans précédent qu’elle provoquerait (et dont nous voyons déjà les tragiques prémices).

4. Le pass vaccinal exposerait nos concitoyens à des effets délétères ou mortels de thérapies géniques expérimentales, ce qui relève d’un acte criminel aggravé par son caractère intentionnel et prémédité.

Plus grave, le pass vaccinal contraindrait beaucoup de nos concitoyens à une vaccination génique expérimentale, qui a déjà tué l’équivalent d’une petite ville de plus de 35 000 habitants dans l’Union européenne d’après les statistiques officielles de l’organisme européen Eudravigilence, sans parler des effets graves non rémissibles qui se chiffrent en centaines de milliers (https://www.adrreports.eu/en/covid19_message.html). Ce « massacre » est inédit dans l’histoire de la vaccination. Notre prix Nobel de Médecine, le Professeur Luc Montagnier, et d’autres virologistes, épidémiologistes, spécialistes de biologie moléculaire de renommée internationale, dont l’un des inventeurs du vaccin à ARNm, le Dr Robert Malone, nous alertent régulièrement sur des effets délétères que nous ne faisons qu’entrevoir (maladies neuro-dégénératives, AVC, thromboses, myocardites…)  Comme le Pr Luc Montagnier, nous appelons à l’arrêt immédiat de cette folie vaccinale sous la contrainte.

Nous présentons ci-dessous les statistiques extraites de la base de données Eudravigilance pour les effets secondaires graves ou mortels des vaccins Moderna / Pfizer / Janssen / Astrazeneca dans l’Union européenne, qui est la partie émergée de l’iceberg vaccinal vers lequel fonce le Titanic occidental avec à son bord des passagers crédules, conditionnés par une propagandastaffel bien huilée ou bercés d’illusions scientistes : le Titanic ne peut pas couler ! Nous avons également tabulé ces statistiques dans ce fichier Excel.

Le nombre de doses administrées et de personnes vaccinées peut se trouver sur :

https://vaccinetracker.ecdc.europa.eu/public/extensions/COVID-19/vaccine-tracker.html#uptake-tab

Pfizer – Biontech (Tozinameran)Fatal
26/06/21
Sans rémission
26/06/21
Fatal
25/12/21
Sans rémission
25/12/21
Troubles du système sanguin et lymphatique8822914976
Troubles cardiaques10782338233814061
Troubles congénitaux, familiaux et génétiques93043157
Troubles de l’oreille et du labyrinthe52512118996
Troubles endocriniens21045697
Troubles oculaires182352368025
Troubles gastro-intestinaux377992274529753
Troubles généraux et conditions du site d’injection241232856453795992
Troubles hépatobiliaires3111483399
Troubles du système immunitaire36577852452
Infections et infestations8044115168813865
Blessures, empoisonnement et complications procédurales1167712902318
Enquêtes29225874818524
Troubles du métabolisme et de la nutrition1529172662689
Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs991864120053423
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes)24103130482
Troubles du système nerveux84323001171971591
Grossesse, puerpéralité et conditions périnatales155665307
Problèmes liés aux produits013336
Troubles psychiatriques11321911918055
Troubles rénaux et urinaires1264182521541
Troubles de l’appareil reproducteur et du sein21263527477
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux9285431177418800
Troubles de la peau et du tissu sous-cutané70646113421407
Circonstances sociales12232211125
Procédures chirurgicales et médicales2061136405
Troubles vasculaires305321270510111
Total797712027816172417664
Nombre de doses177694000177694000525596153525596153
% / nombre de dose0,00448920,06768830,00307690,0794648
Moderna (spikevax)    
Troubles du système sanguin et lymphatique319581093604
Troubles cardiaques47488310284464
Troubles congénitaux, familiaux et génétiques418964
Troubles de l’oreille et du labyrinthe086662836
Troubles endocriniens1426202
Troubles oculaires8834352590
Troubles gastro-intestinaux14825393688988
Troubles généraux et conditions du site d’injection184910969331336579
Troubles hépatobiliaires148347222
Troubles du système immunitaire520218828
Infections et infestations24513059374630
Blessures, empoisonnement et complications procédurales825121851418
Enquêtes937042952817
Troubles du métabolisme et de la nutrition873852391231
Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs80479120216752
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes)175177229
Troubles du système nerveux438647494422464
Grossesse, puerpéralité et conditions périnatales2486138
Problèmes liés aux produits0149
Troubles psychiatriques707501662593
Troubles rénaux et urinaires60223192729
Troubles de l’appareil reproducteur et du sein224184701
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux416173610566373
Troubles de la peau et du tissu sous-cutané302120888035
Circonstances sociales1327540913
Procédures chirurgicales et médicales4190164467
Troubles vasculaires14610283723252
Total4356381289914137128
Nombre de doses2205700022057000140715073140715073
% / nombre de doses0,01974880,17286120,00704540,0974508
Astrazeneca    
Troubles du système sanguin et lymphatique15037192574946
Troubles cardiaques43125807684599
Troubles congénitaux, familiaux et génétiques337675
Troubles de l’oreille et du labyrinthe0378065678
Troubles endocriniens31164278
Troubles oculaires144784306703
Troubles gastro-intestinaux1691803738522473
Troubles généraux et conditions du site d’injection95256700166472315
Troubles hépatobiliaires2916364289
Troubles du système immunitaire1356433936
Infections et infestations23648194927486
Blessures, empoisonnement et complications procédurales8618401862790
Enquêtes8535311855221
Troubles du métabolisme et de la nutrition5128241063436
Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs473715113647802
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes)89532216
Troubles du système nerveux57346270107560663
Grossesse, puerpéralité et conditions périnatales4351778
Problèmes liés aux produits047170
Troubles psychiatriques293986645568
Troubles rénaux et urinaires34786681153
Troubles de l’appareil reproducteur et du sein0291237987
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux414826493111609
Troubles de la peau et du tissu sous-cutané23109945715114
Circonstances sociales52106513
Procédures chirurgicales et médicales1619628328
Troubles vasculaires25848174877484
Total36332192577091295810
Nombre de doses4319800043198000138153102138153102
% / nombre de doses0,00841010,50756280,00513270,2141175
Janssen    
Troubles du système sanguin et lymphatique1714544421
Troubles cardiaques62167181623
Troubles congénitaux, familiaux et génétiques08120
Troubles de l’oreille et du labyrinthe0902629
Troubles endocriniens12149
Troubles oculaires31958686
Troubles gastro-intestinaux24829852284
Troubles généraux et conditions du site d’injection14438475869538
Troubles hépatobiliaires4151346
Troubles du système immunitaire02310130
Infections et infestations14166171791
Blessures, empoisonnement et complications procédurales812022289
Enquêtes1191938
Troubles du métabolisme et de la nutrition117052224
Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs172263495539
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes)010831
Troubles du système nerveux7325742286977
Grossesse, puerpéralité et conditions périnatales12111
Problèmes liés aux produits0201
Troubles psychiatriques512420524
Troubles rénaux et urinaires85028164
Troubles de l’appareil reproducteur et du sein05761367
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux445382751554
Troubles de la peau et du tissu sous-cutané2344101271
Circonstances sociales3344186
Procédures chirurgicales et médicales2617065354
Troubles vasculaires636051601317
Total53012450214936964
Nombre de doses312400031240004853124448531244
% / nombre de doses0,01696540,39852750,00442810,0761654
Total1649639011335326887566
Nombre de personnes complètement vaccinées dans l’UE  307391000307391000
Nombre total de doses administrées246073000246073000852995572852995572
Ratio effets secondaires ou mortels / nombre de personnes complètement vaccinées  0,00011490,0028874
Ratio effets secondaires ou mortels / nombre total doses6,7037E-051,5854E-34,1414E-050,00104053
Source: https://qap.ecdc.europa.eu/public/extensions/COVID-19/vaccine-tracker.html#distribution-tab
Eudravigilance: https://www.adrreports.eu/en/search_subst.html#
Nombre de morts (toutes classes d’âge confondues) / nombre cas déclarés en France0,0195473250,012904174
Nombre morts 0-59 ans / nombre cas déclarés en France0,0019547330,001290417
Sources :
https://fr.statista.com/statistiques/1104103/victimes-coronavirus-age-france/
https://gisanddata.maps.arcgis.com/apps/dashboards/bda7594740fd40299423467b48e9ecf6

Pourtant, une première brèche avait été ouverte dès le printemps dernier, elle continue à s’élargir, mais les officiers supérieurs, sans doute grisés par les appâts de quelque princesse vénéneuse de la pharmacie, n’osent pas entendre son grondement lugubre :

1) Sur 308 millions de vaccinés, il y a eu 35 000 morts et 900 000 affections graves sans rémission. Ceci est du jamais vu pour une campagne de vaccination. Le Pr Luc Montagnier parle, avec raison, de « folie vaccinatoire ».  Le Pr Christian Perronne, ancien vice-président du groupe « European advisory group of experts on immunisation », qui conseille la politique vaccinale européenne de l’Organisation mondiale de la santé, a la même analyse.

2) Le taux de mortalité de la Covid pour la classe d’âge 0-60 ans, qui représente environ 10 % des cas mortels en France, et de l’ordre de 1 mort pour 1000 malades déclarés, est trois fois inférieur à la probabilité de développer un effet secondaire grave non rémissible (toutes classes d’âge confondues) suite à l’administration des vaccins géniques mentionnés plus hauts. Où est le bénéfice ?

Il est encore possible d’affiner cette analyse de la nocivité des vaccins en examinant précisément la répartition des événements indésirables et létaux sur les différents lots. En réalité, tous les lots des vaccins anti-Covid19 ne se valent pas ! Il s’agit en fait d’une gigantesque loterie.

Le site http://howbad.info regroupe des tableaux sur les différents effets des vaccins Covid répartis par lots. Il s’agit d’une mise en forme des données officielles présentes sur le site gouvernement des Etats-Unis VAERS.

Les données au 23 décembre 2021 ont été compilées dans le tableau Excel ci-joint. Il ressort de ces données qu’un faible pourcentage de lots (5 % pour les Etats-Unis, 30 % en dehors des Etats-Unis) sont associés à 90 % des effets indésirables et à un nombre de décès jusqu’à 200 fois supérieur à celui associé au pourcentage des lots moins nocifs.

Le Dr Michael Yeadon, ancien vice-président de la division de recherche respiratoire chez Pfizer, ayant effectué la même analyse et ayant trouvé les mêmes résultats, affirme que la concentration des effets délétères voire mortels des vaccins dans un faible pourcentage de lots prouve, de manière irréfutable, qu’il y a une intention criminelle préméditée de la part des entreprises pharmaceutiques. En effet, le Dr Mike Yeadon met en évidence que les lots de vaccins ne sont pas tous identiques, et que ces différences ne sont pas des erreurs qualité, mais des changements programmés de fabrication – par changement de dosage, changement de composants ou changement de recette. Il s’agit donc d’un étalonnage à balles réelles de produits avec un taux de létalité variable assumé et recherché.

Les entreprises pharmaceutiques effectuent une expérimentation à grande échelle sur l’humanité de produits toxiques qui se retrouvent dans un petit pourcentage ciblé de lots. Car la distribution des effets délétères des vaccins devrait être homogène sur l’ensemble des lots si tout cela était dû au hasard, les protocoles de fabrication d’un produit pharmaceutique étant strictement et rigoureusement appliqués et contrôlés pour s’assurer que les médicaments produits sont conformes aux cahiers des charges.

Les données VAERS servent de retour d’expérience sur les produits testés et tracés selon les numéros de lots.

Par conséquent, cette campagne de vaccination ne serait qu’un banc d’essai pour d’autres produits. Il est donc évident qu’il va y avoir d’autres pandémies et d’autres vaccins…

Le Dr Michael Yeadon est prêt à porter ces preuves statistiques devant un tribunal. Son exposé a été présenté lors de la session n° 86 du comité d’investigation Corona de l’avocat allemand Reiner Fuellmich du 7 janvier 2022. Cette présentation de 28 mn 30 s peut être visionnée ci-dessous :

Toujours dans le registre des effets délétères des vaccins anti-Covid, il convient de noter qu’il y a eu une multiplication par 5 des morts subites d’origine cardiaque chez les joueurs de la FIFA en 2021.

Il ne s’agit pas de 24 athlètes, ni de 30, ni de 75 – non, depuis décembre 2021, ce sont 183 athlètes et entraîneurs professionnels qui se sont soudainement effondrés ! 108 d’entre eux sont morts ! Selon la littérature, le phénomène d’effondrement d’un athlète pour des raisons non liées à une blessure est rare. Alors, quelle est donc la cause de cette soudaine épidémie ?

Stephen Connolly et le Dr Yaffa Shir-Raz présentent leur analyse :

Dans plus de 80 des cas, comme les stars du football Sergio Aguero et Christian Eriksen, les athlètes se sont effondrés pendant le jeu, la course ou l’entraînement, ou immédiatement après. Dans la plupart des cas, il a été rapporté que la cause de l’effondrement est liée au cœur, notamment une myocardite, une péricardite, une crise cardiaque ou un arrêt cardiaque. La deuxième cause signalée est la coagulation.

Nous soulignons que la liste dont nous disposons est encore plus longue, mais par souci de prudence, des dizaines de cas ont été retirés de celle-ci, dont nous ne disposions pas de tous les détails, de sorte que seuls les cas rapportés en détail ont été inclus. En outre, nous avons supprimé les cas dans lesquels des facteurs de risque antérieurs étaient mentionnés, tels qu’une maladie cardiaque ou un diabète.

Pour obtenir une meilleure image des données par rapport aux années précédentes, nous n’avons examiné que les données relatives aux décès d’athlètes enregistrés auprès de la FIFA et avons comparé les données concernant le nombre de MCS (morts cardiaques subites)/DSI (morts subites inexpliquées) chez ces athlètes au cours des années précédentes au nombre de cas en 2021.

Pour savoir combien de décès se sont effectivement produits au cours des deux dernières décennies parmi les joueurs de la FIFA (2001-2020), nous avons utilisé Wikipedia – « Liste des footballeurs d’association décédés en jouant ». Pour savoir combien de cas se sont produits en 2021, nous avons utilisé la liste collectée par nos soins dans « Real-Time News » (qui inclut les cas notés dans Wikipedia pour 2021).

Le Dr Josh Guetzkow, maître de conférences au département de sociologie et d’anthropologie et à l’Institut de criminologie de l’Université hébraïque, a analysé les données. « Un article publié dans le British Medical Journal montre que le risque de MCS est de un sur 50 000 (avec une fourchette de un sur 30 000 à un sur 80 000) », explique-t-il. « Selon les données de la FIFA, en 2000, il y avait 242 000 athlètes enregistrés dans l’association, et en 2006, 265 000 athlètes enregistrés. En supposant que la FIFA n’a pas changé de manière significative en vingt ans, l’on peut s’attendre à environ 5 décès par an ».

Selon Wikipédia, sous la rubrique « Liste des footballeurs d’association décédés en jouant », entre 2001 et 2020, il y a eu en moyenne 4,2 décès par an attribués à des MCS ou à des DSI, la grande majorité étant des MCS. En revanche, en 2021, selon notre liste, il y a eu 21 cas de MCS/DSI parmi les joueurs de la FIFA. En d’autres termes, au lieu de 4 décès par an dus aux MCS/DSI (selon les données de Wikipédia), ou de 5 cas par an (calculés selon le BMJ) pendant la période 2001-2020, 21 joueurs sont décédés jusqu’à présent cette année.

C’est-à-dire environ 5 fois plus que la moyenne annuelle !

Ce chiffre s’avère statistiquement significatif. En fait, il n’y a pas eu d’autre année depuis 2001 où la différence entre le nombre de cas observés de MCS/DSI et le nombre attendu soit statistiquement significative. En 2021, elle est hautement significative sur le plan statistique et ne peut se produire par hasard qu’environ 2 fois sur 1 000.

Stephen Connolly et Dr Yaffa Shir-Raz, « 5-fold increase in sudden cardiac deaths of FIFA players in 2021« .

Face à tous ces chiffres accablants et effrayants que vous pourrez aisément vérifier, Mesdames et Messieurs les élus, notre ministre de la santé Olivier Véran ose affirmer, de manière effrontée, dans une fourberie qui le caractérise désormais, que les « rapports de l’ANSM qui sont publics et transparents ne déplorent à ce stade pas de cas avérés de décès imputables à la vaccination ».

Il semble assez évident que seule l’administration de ces substances à la protéine spicule aux personnes âgées ou « à risque » aurait encore un sens. Mais encore faut-il bien évaluer le bénéfice-risque de la potion. Notez que les sociétés pharmaceutiques Pfizer, Moderna et Johnson & Johnson ont été condamnées à plusieurs reprises pour malversations :

  • depuis l’année 2000, Pfizer a été inculpé 74 fois d’infractions pénales et civiles et a payé plus de 4 milliards de dollars d’amendes, les principales infractions ayant été la commercialisation non approuvée de produits, la corruption, les fausses déclarations, les violations de sécurité ;
  • la société Johnson & Johnson a dû payer une amende de 8 milliards de dollars suite à la mise sur le marché de produits pharmaceutiques dangereux qui ont occasionné des milliers de morts et de séquelles ;
  • les mêmes sociétés pharmaceutiques sont sous le coup d’une amende de 25 milliards de dollars pour la commercialisation d’opioïdes qui ont occasionné 48 000 morts par an (commercialisation rendue possible par des malversations auprès de services de vérification et de personnels peu scrupuleux du corps médical),

et que dernièrement le scandale « PfizerGate » a encore ébranlé le narratif covidien officiel, sans que les médias en tirent les conclusions qui s’imposent. Le problème de fraude sur les données des essais cliniques du vaccin Pfizer avait été soulevé par le journal scientifique réputé The British Medical Journal (BJM) qui a été l’objet d’un « fact-checking » orienté de Facebook, ce qui montre à quel point les géants des réseaux sociaux et les GAFAM se livrent à une guerre de désinformation contre la science et les scientifiques intègres.

Le Dr Robert A. Malone, le Pr Luc Montagnier, le Dr Alexandra Henrion Caude, le Dr Geert Vanden Bossche, entre autres, ont alerté sur les effets à long-terme (cancers, destruction des défenses immunitaires, maladies neuro-dégénératives, etc.) des vaccins anti-Covid-19 qui se manifesteront au fil des mois prochains et au fil des « boosters ». La surmortalité anormale constatée pour les 15-44 ans pendant l’année 2021 est rapportée sur le site https://www.euromomo.eu/ et peut donc être suivie.

Concernant les femmes enceintes, en octobre 2021, le New England Journal of Medicine a finalement admis que l’étude originelle – publiée le 14 octobre 2021 par Shimabukuro et. al – ayant servi de caution à la campagne de vaccination Covid-19 du CDC et de la FDA, ciblant les femmes enceintes, était corrompue. L’étude correctrice est intitulée “Spontaneous Abortions and Policies on COVID-19 mRNA Vaccine Use During Pregnancy”.

Le Dr Joseph Mercola, sur son site aux Etats-Unis, récemment, a expliqué comment les auteurs de l’étude originelle avait intégralement truqué leurs conclusions.

L’étude portait sur 827 femmes enceintes et l’objectif en était d’évaluer le taux de fausses couches pour toutes les femmes vaccinées contre la Covid-19 durant les 20 premières semaines de la grossesse. C’est alors que deux médecins de Nouvelle-Zélande – les Dr Aleisha Brock et Simon Thornley – reprirent les données de cette étude, afin de mettre en exergue qu’il s’agissait en fait d’une catastrophe intégrale avec une incidence cumulative d’avortements spontanés de l’ordre de 82 % (104/127) à 91 % (104/114).

« Une nouvelle analyse de ces données indique une incidence cumulative d’avortements spontanés de l’ordre de 82 % (104/127) à 91 % (104/114) – à savoir de 7 à 8 fois plus que ce présentent les résultats originaux des auteurs de l’étude.»

En fait, selon ces deux médecins néo-zélandais : 

«une évaluation des 827 femmes dans le dénominateur de ce calcul révèle qu’entre 700 et 713 femmes enceintes furent exposées au vaccin après que le cadre temporel, pour l’analyse, a été dépassé – à savoir les 20 premières semaines de grossesse.»

Ainsi, Shimabukuro et. al avaient inclus, dans leurs analyses de ce groupe de 827 femmes, des femmes enceintes alors qu’elles n’avaient pas été vaccinées durant les 20 premières semaines (mais plus tard) et que, donc, elles ne pouvaient pas être à risque de fausse couche post-vaccinale suite à une injection reçue durant le premier trimestre. 

Parmi les 104 bébés perdus durant les 20 premières semaines, 96 moururent avant la fin des 13 premières semaines de grossesse, ce qui signifie que la vaccination Covid-19, durant cette première partie de la grossesse, signe, quasiment, l’arrêt de mort du fœtus. 

Entre autres effets collatéraux primaires, il faut, également, signaler 9,4 % de bébés prématurés.

Les vaccins Covid-19 entraînent ainsi des fausses couches massives et des déformations des fœtus, fait confirmé par la biostatisticienne Christine COTTON sur FranceSoir qui a présenté les résultats d’études des données américaines sur les vaccins sur les femmes enceintes. En milieu d’entretien elle aborde la question (en français) des problèmes liés à la grossesse. À partir de la page 27 de son diaporama qui soutient sa conférence, elle explique qu’un avortement ou un décès fœtal a été documenté pour 28 % des femmes.

Il est donc manifeste que ce vaccin a un effet abortif très fort. La logique d’une vaccination régulière est, par conséquent, celle d’une sorte de « contraception d’urgence » permanente pour les femmes enceintes.

Quant à la vaccination des enfants, là encore les mesures prises sont complètement absurdes. En effet, des médecins et scientifiques allemands ont rapporté récemment que pas un seul enfant en bonne santé âgé de 5 à 18 ans n’est mort de la Covid en Allemagne au cours des 15 premiers mois de l’épidémie. Même en incluant les enfants et les adolescents présentant des pathologies préexistantes, seuls six enfants de cette tranche d’âge sont morts, ont constaté les chercheurs. Les maladies graves étaient également extrêmement rares. Selon les chercheurs, la probabilité qu’un enfant en bonne santé âgé de 5 à 11 ans ait besoin de soins intensifs pour une infection par la Covid était d’environ 1 sur 50 000. Pour les enfants plus âgés et plus jeunes, les probabilités étaient un peu plus élevées, soit environ 1 sur 8 000. Environ 1,5 million d’enfants ou d’adolescents allemands ont été infectés par le Sars-Cov-2 entre mars 2020 et mai 2021, ont constaté les chercheurs.

Résultats : Le taux global d’hospitalisation associé à l’infection par le SARS-CoV-2 était de 35,9 pour 10 000 enfants, le taux d’admission en soins intensifs était de 1,7 pour 10 000 et le taux de létalité de 0,09 pour 10 000. On a constaté que les enfants sans comorbidités étaient nettement moins susceptibles de souffrir d’une évolution grave ou fatale de la maladie. Le risque le plus faible a été observé chez les enfants âgés de 5 à 11 ans sans comorbidité. Dans ce groupe, le taux d’admission en soins intensifs était de 0,2 pour 10 000 et la létalité n’a pas pu être calculée en raison de l’absence de cas. Le taux global du PIMS-TS était de 1 pour 4 000 infections par le SRAS-CoV-2, la majorité étant des enfants sans comorbidités.

Sorg, A. L. et al., « Risk of Hospitalization, severe disease, and mortality due to COVID-19 and PIMS-TS in children with
SARS-CoV-2 infection in Germany
« . Prépublication medRxiv, 30 novembre 2021.

Les chercheurs ont fait part de leurs conclusions dans un article de 17 pages publié sur le serveur de prépublication medrxiv récemment (cet article est également téléchargeable ici).

5. Le pass vaccinal signe l’enterrement définitif et irrémédiable de l’État de droit et l’entrée dans un totalitarisme sanitaire, une société orwellienne.

Cinq observations des plus pertinentes sur le projet de loi sur le pass vaccinal déposé par le gouvernement devant l’Assemblée Nationale ont été faites par le collectif de juristes DéjàVu :

  1. Le pouvoir exceptionnel réclamé par le gouvernement n’aurait plus pour objectif de “lutter contre la propagation de l’épidémie de Covid-19”, mais de “lutter contre l’épidémie de Covid-19”. Pourquoi cet élargissement fait-il l’objet de la première disposition de ce projet de loi ? La nuance est subtile, mais interroge sur le but poursuivi et sur sa circonscription dans le temps, qui reste pourtant, en droit, la condition d’un régime d’exception.
     
  2. La large possibilité de prendre un transport longue distance sans pass sanitaire en cas d’urgence serait supprimée et remplacée par un très restreint “motif impérieux d’ordre familial ou de santé » lorsque le voyageur ne dispose pas de certificat d’injection, sous réserve d’avoir en plus un test négatif (sauf en cas d’urgence, en plus de l’impériosité du motif, ainsi que de son caractère familial ou sanitaire). Ce glissement sémantique trahit-il un glissement de régime ?
     
  3. L’interdiction de contrôler une identité par les personnes chargées de vérifier le pass (par exemple, un serveur dans un restaurant) est à nouveau remise en question par le gouvernement en ces termes : “Il [pourrait] être exigé, en cas de doute sur ces documents, la présentation d’un document officiel d’identité.
     
  4. Comme si le régime déjà en vigueur n’était pas déjà assez répressif, une peine d’amende de 1 500 € maximum serait distribuée aux personnes utilisant le pass d’un tiers ainsi qu’aux exploitants qui ne contrôleraient pas le pass à l’entrée de leur établissement.
     
  5. À l’article 2 du projet de loi, vous constaterez que le gouvernement tente encore d’aggraver les mesures d’isolement et de quarantaine et donne aux préfets la possibilité de “recevoir les données strictement nécessaires à l’exercice de leurs missions de suivi et de contrôle du placement en quarantaine ou à l’isolement”.

Et ce collectif de conclure :

Après avoir prétendu il y a un an que “la vaccination contre le coronavirus ne sera pas obligatoire” (source), le Président de la République, le Premier Ministre et le ministre de la santé démontrent leur capacité à gouverner par fausses promesses successives pour instaurer un régime répressif durable basé sur des motifs sanitaires.

En simple, comme l’a résumé le Ministre de la santé, ce projet de loi est pire qu’une obligation vaccinale sous peine d’amende : “Le pass vaccinal est une façon d’arriver à l’obligation vaccinale, mais moi, je pense que c’est plus efficace que de mettre une amende” (source).

C’est le député européen Les Républicains François-Xavier Ballamy qui, avec raison, exprime ses préoccupations de voir l’État de droit se déliter devant nos yeux :

Mais tout cela est en fait très logique ; car ce que révèle ce nouveau revirement, c’est que le passe vaccinal comme le passe sanitaire depuis le début ne sont pas des mesures sanitaires. Ce que nous disions dès juillet est aujourd’hui rendu incontestable par le fait que le gouvernement refuse désormais de prendre en compte un test négatif pour établir ce passe. Si l’objectif était de limiter la circulation du virus dans des lieux précis, un test négatif est pourtant bien plus efficace pour cela qu’une preuve de vaccination, puisque ni deux ni trois doses – ni même quatre ou cinq demain… – n’empêchent d’être contaminé et contagieux. Il est donc totalement irrationnel que le premier ministre ose accuser les Français non vaccinés de «non-assistance à personne en danger », comme si eux seuls diffusaient le virus… De fait, en réduisant le passe sanitaire au vaccin, le gouvernement ne réduit en rien le risque de contamination là où il est exigé ; il ne fait que contraindre les Français à une vaccination que la loi n’a pourtant jamais rendue obligatoire. Sur ce point, une mention spéciale doit d’ailleurs être réservée au Conseil d’État, qui a sombré dans l’indignité en se reniant lui-même avec une servilité littéralement pitoyable. En juillet, il avait admis le principe du passe sanitaire à la condition expresse qu’un test négatif permettrait son obtention – sans quoi, écrivait-il, il ne s’agirait plus d’une mesure de protection, mais d’une incitation vaccinale dissimulée. Ne pas délivrer ce passe à des personnes prouvant pourtant qu’elles sont indemnes du Covid constituerait, écrivaient les magistrats, «une atteinte disproportionnée à la liberté d’aller et venir, au droit au respect de la vie privée et familiale ». Quelques mois plus tard, les mêmes magistrats viennent d’approuver la mesure précise qu’ils interdisaient, et de bénir ainsi l’enterrement de ces principes fondamentaux…

Ce qui disparaît, c’est une règle essentielle pour l’État de droit, résumée ainsi par notre Constitution : «Nul ne peut être contraint de faire ce que la loi n’ordonne pas. » Avec le passe vaccinal, le gouvernement tombe dans une contradiction désastreuse pour les libertés publiques, l’égalité en droit et l’amitié civique. Il s’agit en effet de dire que la vaccination n’est pas obligatoire, mais que ceux qui ne s’y plient pas sont quand même coupables, et qu’il devient par conséquent légitime d’accuser, de blâmer, de brimer, de punir, de priver même de droits absolument fondamentaux des concitoyens qui ne se sont pourtant soustraits à aucune obligation légale. Le gouvernement pense-t-il pouvoir arrêter l’épidémie par la vaccination généralisée, en dépit des préconisations de l’OMS, des expériences acquises ailleurs dans le monde, et de la survenue de cette cinquième vague dans un pays déjà massivement vacciné ? S’il le pensait, il assumerait de rendre cette vaccination obligatoire par la loi. S’il ne le fait pas, c’est qu’il se contente de désigner des boucs émissaires pour justifier une crise hospitalière dont il est, en réalité, l’un des premiers responsables, avec ses prédécesseurs. La situation ne serait pas si dramatique pour les soignants héroïques qui affrontent cette épidémie si ce gouvernement n’avait pas fermé des lits et laissé l’hôpital perdre encore de nombreux personnels formés, au milieu même de la crise.

En attendant, la transformation du passe sanitaire en passe vaccinal trahit la folie de la logique dans laquelle nous entrons, qui se vérifie à ses conséquences déjà manifestes sur notre droit : alors que le scrupule du droit à la vie privée justifiait jusque-là d’interdire aux policiers municipaux tout contrôle d’identité, le serveur d’un bistro demandera maintenant votre passeport pour vous servir une limonade… Le Parlement peut bien se plier, les autorités judiciaires se renier, l’opinion elle-même s’endormir, il faut maintenir ce principe, jusqu’à ce qu’ait lieu une prise de conscience désormais vitale. En démocratie, la souveraineté du peuple s’exprime par la loi qui oblige, non par la contrainte déguisée. Elle garantit que la liberté est la règle, non l’exception ; et elle reconnaît que les droits fondamentaux ne sont pas une concession de l’État attribuée pour bonne conduite. Vaccinés ou non, nous avons aujourd’hui tous le devoir de rappeler quelques évidences en danger.

François-Xavier Bellamy, «Le passe vaccinal ou la poursuite du délitement de l’État de droit». Le Figaro, 28 décembre 2021.

Jusqu’où ira le gouvernement ? Étant donné la virulence des mesures « sanitaires » qui sont imposées à une cadence effrénée suivant une logique liberticide préméditée et habilement conçue, et la turpitude de l’exécutif qui excelle dans les revirements, vérités en demi-teinte et mensonges les plus ahurissants et scandaleux, la question mérite d’être posée de la manière la plus grave.

Mesdames et Messieurs les députés et sénateurs, pouvez-vous, voulez-vous en toute conscience être complices de tels mensonges, de tels agissements frauduleux, de telles manipulations sournoises, d’une telle trahison de la démocratie, de telles violations de l’État de droit, d’un tel anéantissement de la dignité humaine ?

Même le Conseil constitutionnel, qui est la plus haute juridiction de notre démocratie et le dernier rempart contre l’arbitraire du pouvoir et qui est censé protéger les Français des abus de pouvoir de l’exécutif ou des parlementaires, des dispositions législatives qui vont à l’encontre de notre Constitution, ne respecte pas ses propres statuts, s’empêtre dans ses contradictions dans sa volonté manifeste d’entériner l’extension du pass sanitaire, trahit sa haute fonction de gardien de la Constitution et devient le chien de garde d’un pouvoir dévoyé dont les dérives éclatent en plein jour. C’est pourquoi nous réclamons la démission des membres du Conseil constitutionnel et vous demandons de vous associer à cette démarche.

Nous vous demandons de vous opposer par tous les moyens à l’adoption législative du pass vaccinal, qui est d’autant plus injustifié que la virulence de la Covid-19 semble s’atténuer, le virus Omicron se révélant beaucoup moins dangereux que ses prédécesseurs.

Le professeur Mattias Desmet, psychologue et statisticien belge, explique le comportement absurde et irrationnel que nous observons actuellement dans le monde entier en ce qui concerne la pandémie de Covid et ses contre-mesures. Il appelle ce phénomène « psychose de formation des masses ». Il s’agit une sorte d’hypnose des foules qui aboutit à faire tomber littéralement une grande partie de la population dans un état de psychose. La psychose de formation des masses explique comment les Allemands ont accepté les atrocités commises par le parti nazi dans les années 1930, et elle explique pourquoi tant de personnes dans le monde entier soutiennent aujourd’hui l’apartheid médical et la destruction des personnes non vaccinées. C’est tellement irrationnel et inhumain que beaucoup se sont demandés comment nous en sommes arrivés là. Il s’avère que la psychologie du totalitarisme a été étudiée depuis des décennies et que tout ceci peut être expliqué comme un phénomène psychiatrique qui apparaît lorsque certaines conditions existent dans une société. Ne pensez pas que cette crainte du fascisme soit révolue. Lorsqu’un Président de la République cherche à stigmatiser une partie de la population (les non-vaccinés), leur menant la vie dure, en ne leur permettant pas de vivre et allant jusqu’à les déposséder de leurs libertés et droits fondamentaux garantis par la Constitution et la Déclaration des droits de l’homme, il faut clairement sonner l’alerte. Toutes ces décisions seront suivies de décisions beaucoup plus graves, violentes, sanguinaires, si la spirale du mécanisme totalitaire n’est pas interrompue dès maintenant.

La normalienne Ariane Bilheran (docteur en psychopathologie, spécialiste de la psychologie du pouvoir, pouvoir déviant et abusif) a bien analysé l’idéologie sanitaire nazie et a largement cité un article universitaire qui effectue une reconstitution historique des faits qui ont conduit les Nazis à l’apogée de leur délire paranoïaque collectif, à savoir l’extermination de masse : l’idéologie nazie était, exactement comme aujourd’hui, de type sanitaire. Cette idéologie a orchestré le délire collectif et partant, a organisé le totalitarisme dans ses pulsions liberticides et mortifères.

Et le Professeur Gunter Kampf de la faculté de médecine de Greifswald en Allemagne, dans un article du Lancet, que nous mentionnions plus haut, lance également le même avertissement :

Historiquement, les États-Unis et l’Allemagne ont tous deux engendré dans l’histoire récente des expériences négatives, en stigmatisant une partie de la population pour leur couleur de peau ou leur religion.

Pr Gunter Kampf.

Stigmatiser les non-vaccinés comme le fait et y encourage le gouvernement n’est pas justifié et est le prélude certain à un fascisme rampant. Nous ne sommes déjà plus en démocratie.

Face à l’entêtement des autorités dans le monde entier, des plaintes pénales ont été déposées :

  • Le Dr Michael Yeadon, ancien vice-président de Pfizer et Hannah Rose, avocate spécialisée dans les droits de l’homme ont déposé une plainte pénale historique adressée à la Cour pénale internationale contre des personnalités de premier plan dans le domaine de la santé publique, les accusant de génocide.
  • Une plainte pénale contre MM. les ministres Jean Castex, Olivier Véran et Michel Blanquer a été déposée par Me Virginie de Araujo Recchia devant la Cour de Justice de la République, accusés des chefs suivants :
    • abus fraduleux de l’état d’ignorance et de la situation de faiblesse (article 223-15-2 du Code pénal),
    • extorsion et tentative d’extorsion (articles 312-1 et 312-9 du Code pénal),
    • empoisonnement et tentative d’empoisonnement (article 221-5 du Code pénal),
    • tromperie aggravée et tentative de tromperie aggravée commise en bande organisée (articles L441-1 et L454-1 du Code de la consommation et articles 132-71 du Code pénal),
    • escroquerie et tentative d’escroquerie commise en bande organisée (articles 313-1 et 132-71 du Code pénal),
    • génocide (article 211-1 du Code pénal).
  • Une plainte pénale a été déposée aux États-Unis contre Alex Azar (secrétaire à la Santé et aux Services sociaux des États-Unis), le Dr Anthony Fauci (conseiller médical en chef du président des États-Unis), le Dr Peter Daszark (président de l’ONG basée à New York, EcoHealth Alliance), la FDA (Food and Drug Administration, l’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments), les CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies), le NIAID (National Institute of Allergy and Infectious Diseases, ou Institut national des allergies et des maladies infectieuses), Moderna et Pfizer sur la base des huit chefs d’accusation suivants :
    • 18 U.S.C § 2331 §§ 802- Actes de terrorisme perpétré sur le territoire intérieur et ayant entraîné la mort de citoyens américains.
    • 18 U.S.C § 2339 – Complots en vue de commettre des actes de terrorisme.
    • 15 U.S.C §1-3 – Complots en vue de commettre une activité commerciale criminelle.
    • 18 U.S.C § 175 – Financement et création d’une arme biologique.
    • 15 U.S.C. §8 – Manipulation du marché et répartition.
    • 18 U.S.C § 1001 – Mensonges auprès du Congrès.
    • 15 U.S.C. §19 – Directions imbriquées.
    • 18 U.S.C § 2384 – Atteinte à la sureté de L’État.

Au vu de tous les éléments graves qui viennent d’être exposés et de la menace réelle et imminente de totalitarisme qui guette notre démocratie battue en brèche, considérant que plus de 2 300 professionnels de la santé et universitaires en France ont récemment élevé leur voix contre les mesures sanitaires Covid-19 du gouvernement et la nouvelle religion covidienne qui a pris le contrôle de la nation, et considérant, enfin, que plus de 5 000 médecins et scientifiques accusent les gouvernements d’incompétence criminelle et revendiquent le respect du Serment d’Hippocrate, nous vous demandons instamment de lancer au plus vite la procédure de motion de censure du gouvernement.

Si par malheur le projet devait être adopté par les deux assemblées, et la censure rejetée, nous vous demandons de vous rassembler avec au moins 59 autres parlementaires pour déférer ce projet de loi au Conseil constitutionnel afin qu’il en prononce l’inconstitutionnalité.

Si ce texte devait malgré tout être voté et promulgué, et si nous constations que vous aviez participé à son adoption, nous serions obligés de conclure que le parlement français n’est qu’une chambre d’enregistrement de décisions prises dans les cénacles internationaux promouvant la « Grande Réinitialisation » si chère au Forum de Davos, associant « Big Pharma » et « Big Media » qui censure toute information contraire à la doxa d’une société orwellienne en gestation ; et nous vous assurons que vos noms ne seront pas oubliés de l’Histoire. Avec d’autres juristes compétents, nous mènerons un combat sans merci et sans relâche pour que la vérité éclate et que les responsables d’un crime contre l’humanité sans précédent soient jugés par une justice impartiale.

En espérant que vous comprendrez à quel point ce projet de loi marquerait l’avènement d’une société totalitaire qui n’est pas celle que nous voulons et qu’aucun être humain de bon sens ne désirerait pour lui-même, les siens et sa progéniture, nous vous prions, Mesdames et Messieurs les députés et sénateurs, d’agréer l’expression de nos sentiments distingués.

Aussi la loi n’a point de vie, la justice n’a point de force ; car le méchant triomphe du juste, et l’on rend des jugements iniques.

Habacuc 1:4.

Vigilance Pandémie, le 3 janvier 2022.


ANNEXE

Réponses reçues des députés

Marie-France LORHO, membre de la commission des lois, députée du Vaucluse, Debout la France

Madame, Monsieur,

Vous avez appelé mon attention sur le projet de loi visant à instaurer le « passe vaccinal ».

En premier lieu, je vous présente ou renouvelle mes excuses pour ne pas vous répondre de manière individuelle : je suis extrêmement sollicitée et ne peux hélas répondre à tous.

Je tenais à vous exposer l’avancée de la situation. A l’occasion de la Commission des lois la semaine dernière, durant laquelle il m’a été interdit (cf. ici : https://www.mariefrancelorho.fr/covid-19-quand-lassemblee-interdit-les-deputes-de-lopposition-de-voter/) de voir mes amendements défendus à distance alors que je suis atteinte du Covid 19 et tenue à l’isolement, cette étape du projet de loi a été adoptée. Je le regrette.  J’ai envoyé une lettre au Conseil Constitutionnel pour souligner l’incohérence du passage d’un texte vicié en l’absence de toutes les voix qui auraient dû s’exprimer (https://www.mariefrancelorho.fr/interdite-de-participer-au-debat-je-saisis-le-conseil-constitutionnel/ ) ; celui-ci m’a indiqué n’être pas compétent à juger cette affaire.

Depuis hier, le texte est en séance ; toujours atteinte du Covid, je ne peux me déplacer à Paris et ce jusqu’au 9 janvier. J’ai pu déléguer ma voix pour les scrutins ordinaires sur ce texte à l’une de mes collègues. J’ai donc pu voter hier soir les dispositions suivantes : j’ai voté POUR l’amendement de suppression de l’article 1 de mon collègue LR Patrick Hetzel et POUR La motion de rejet préalable à ce texte déposée par mes collègues de la France insoumise. En dépit des dissensions sincères qui nous opposent, il me semblait important de m’élever CONTRE toutes ces mesures liberticides. Vous trouverez ces scrutins ci-joint (https://www2.assemblee-nationale.fr/deputes/fiche/OMC_PA721932).

Vous trouverez également ci-joint mes 78 amendements sur le texte de la Commission et de la Séance (https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/amendements?dossier_legislatif=DLR5L15N44625&auteur=PA721932 ).

Soyez remerciés de votre intérêt pour cette question grave et soyez assurés, Mesdames, Messieurs, en l’expression de mon dévouement sincère.

Marie-France LORHO

Matthieu ORPHELIN, membre de la commission des lois, député du Maine-et-Loire, Europe Écologie Les Verts 

Madame, Monsieur, 

Je vous remercie de m’avoir écrit et de me faire connaître vos motivations personnelles sur un sujet qui nous concerne toutes et tous : la stratégie pour lutter contre le covid. 

Je ne voterai pas favorablement sur le présent projet de loi portant sur le pass vaccinal ; ci-dessous quelques éléments pour expliquer ma position :

La situation sanitaire exige des mesures fortes et je suis convaincu que le vaccin est absolument nécessaire, tel que le recommande le Conseil scientifique. J’assume ma position et déplore et condamne les menaces de mort que je reçois, comme un certain nombre de mes collègues parlementaires, suite à mes prises de positions. Je suis favorable au déploiement du vaccin, il est indispensable pour limiter les formes graves et retrouver une vie normale. Car nous devons apprendre à vivre avec le virus, ayons le courage de le dire.

Dans cette perspective, et je le demande depuis plusieurs mois au gouvernement, il me semble essentiel de développer une meilleure stratégie “d’aller vers” les personnes non vaccinées, plutôt que de tout miser sur un pass vaccinal, qui contribue à accentuer les fractures de notre société. Cette meilleure stratégie “d’aller vers”, le Conseil scientifique l’a préconisée de manière répétée, comme dans son avis du 8 décembre où il estime par exemple que les caisses primaires d’Assurance maladie ou les CCAS pourraient développer des actions efficaces auprès de personnes non-vaccinées. Il faut aller vers les personnes non-vaccinées, notamment dans les territoires pour lesquels l’accès au système de santé et à l’information est plus difficile. Mais je ne néglige ni ne méprise les doutes que vous avez. La solution est dans le dialogue et la cohésion de notre société. 

Il est nécessaire qu’une politique d’ensemble soit trouvée et que la stratégie ne soit pas uniquement fondée sur la vaccination. Ainsi, je me bats depuis le début de la crise sanitaire pour la levée des brevets sur les vaccins, pour un déploiement des capteurs de CO2 dans tous les établissements scolaires, pour la gratuité des tests et auto-tests pour les personnes non vaccinées ou encore pour que ces mêmes personnes puisse accéder aux transports interrégionaux sur présentation d’un test négatif. Certaines de ces propositions ont été déclarées abusivement “irrecevables” lors de l’examen du projet de loi. Par ailleurs, le renforcement des moyens de l’hôpital public est indispensable pour retrouver un système de soins serein et global. 

Ceci étant, le passe vaccinal, tel que le gouvernement souhaite le mettre en place, mérite une réflexion à part entière. Vos inquiétudes sont légitimes, comme certaines l’étaient lors de la mise en place du pass sanitaire. Ce projet de loi contient à mon sens des dérives injustifiées, telle que la vérification d’identité déléguée à des tiers. En conclusion, compte tenu de l’absence de stratégie globale, je ne voterai pas ce texte sur le pass vaccinal. 

Vous pouvez retrouver mon intervention en séance publique sur ce lien :  https://twitter.com/M_Orphelin/status/1478066966476820483

Ainsi que mon communiqué de presse au début de l’examen du texte, ici :

https://matthieuorphelin.org/le-passe-vaccinal-ne-doit-pas-etre-le-seul-outil-utilise-par-le-gouvernement/

et enfin celui du groupe Ecologie Démocratie Solidarité ici :

https://matthieuorphelin.org/avec-le-collectif-ecologie-democratie-solidarite-nous-ne-pouvons-approuver-le-projet-de-loi-sur-le-passe-vaccinal/

Bien à vous,

Matthieu Orphelin

député de Maine-et-Loire

Sabine RUBIN, députée de Seine Saint-Denis, La France Insoumise

Madame, monsieur,

Ces dernières semaines, vous avez été à nouveau nombreux à m’interpeller par courriels ou par courriers sur l’examen prochain du projet de loi « renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire ».

Proposé en réunion exceptionnelle des ministres le 15 décembre dernier, ce projet de loi et ses dispositifs devraient entrer en vigueur dès le 15 janvier prochain. Malgré la résistance des oppositions parlementaires, et les récents propos pour le moins grossiers du chef de l’État à l’égard des non-vaccinés, ce calendrier ne devrait pas connaître de sérieux chambardements.

Une excessive célérité qui résume bien la constante précipitation du gouvernement, sa gestion pour le moins erratique de la crise sanitaire, son mépris du débat parlementaire et citoyen.

En juillet dernier déjà, je m’étais ainsi que mon groupe de la France insoumise vivement opposée à la mise en place dudit « pass sanitaire », un dispositif discriminant les citoyens entre eux, un dispositif attentatoire à nos libertés publiques et individuelles, et manifestement peu à même d’endiguer l’actuelle pandémie et ses « vagues » successives.

Convaincre plutôt que contraindre, ne pas réduire notre stratégie sanitaire à la seule politique vaccinale, laisser pleinement s’exprimer les débats citoyens et les controverses scientifiques, voilà ce que ce gouvernement ne se décide pas à faire.

A contrario, c’est par la peur, une communication anxiogène et infantilisante que ce dernier entend faire accepter sa politique sanitaire auprès des Français ; traitant avec morgue ceux de nos concitoyens osant exprimer légitimement certaines inquiétudes, se refusant à agir avec transparence, à rendre-compte des résultats de la politique sanitaire menée, à gérer cette crise avec prudence, alors même que le vaccin est en phase 3, période précieux pour relever d’abord, puis analyser ensuite d’éventuels effets secondaires.

En novembre dernier déjà, la majorité LREM et ses séides prolongeaient honteusement le pass sanitaire bien au-delà du délai initialement prévu, minant d’autant la confiance que les parlementaires peuvent accorder à une parole gouvernementale aujourd’hui complètement discréditée. Mais l’encre de ce texte est à peine séchée que déjà, suite à la détérioration rapide de la situation sanitaire, le gouvernement se propose de substituer au pass sanitaire le pass « vaccinal », accusant un peu plus sa gestion liberticide et autoritaire de la crise.

Moi-même et mon groupe de la France insoumise refusons d’entériner cette forfaiture : en l’état, nous voterons contre ce projet de loi, et avons d’ores et déjà déposé près d’une centaine d’amendements pour l’examen en séance de l’hémicycle.

Car une autre politique sanitaire est envisageable : conforme à nos valeurs et à nos principes constitutionnels, n’éludant pas l’intérêt d’une prophylaxie, celui de la recherche de traitements médicaux alternatifs, soucieuse de respecter la liberté vaccinale de chacun.

Oui, il eût été possible, comme alternative au confinement « strict », de mettre en place dans certains services essentiels un système de « roulement », lissant l’effort collectif de tous.
Oui, la gratuité des tests devraient être une priorité, pour permettre une large campagne de dépistage et suivre au plus près l’évolution de la pandémie.
Oui, l’hôpital pourrait être renforcé.
Oui, les lieux publics clos devraient pouvoir être équipés de purificateurs d’airs, oui il faudrait davantage encadrer l’usage du télétravail dans les entreprises, pour freiner les contaminations.

Mais hélas !, je crains fort que malgré l’énergie que nous ne manquerons pas de déployer lors de cette bataille parlementaire, le gouvernement et sa majorité ne restent sourds à nos arguments et propositions.

Par ailleurs, notre groupe souhaite saisir le Conseil constitutionnel pour le faire statuer sur les graves manquements que constituent à nos yeux certains aspects du présent projet de loi. Je pense ici notamment à la possibilité au contrôle d’identité demain par des commerçants ou restaurateurs, mesure inepte et inapplicable de surveillance généralisée.

Je vous remercie en tout cas pour l’ensemble des contributions, documents, littérature scientifique ou juridique que vous avez pu me faire parvenir par courriel, contribuant d’autant à nourrir ma réflexion et à former ma décision.

Bien cordialement,

Sabine RUBIN

Députée LFI de Seine-Saint-Denis

Damien Adam, membre de la commission des affaires économiques, La République en Marche

Bonjour, 

Je tenais à vous remercier pour le courriel que vous m’avez adressé au sujet du passe vaccinal. C’est en effet un sujet important, sur lequel je me dois de revenir. Le débat démocratique nous permet d’en discuter et, je l’espère, de mieux le comprendre.

Alors qu’un nouveau record de 332 252 nouvelles contaminations au Covid-19 a été enregistré hier et que le nombre de malades hospitalisés continue d’augmenter, nous avons étudié cette semaine de nouvelles mesures sanitaires. Avec ces mesures, nous faisons une fois de plus le choix de la vigilance, de la prudence et de la protection. Face à cette nouvelle vague, nous avons la conviction que l’esprit de responsabilité doit primer sur les vaines querelles politiciennes.

Le texte a été voté ce matin vers 5h30 après une longue nuit de débats, à 214 voix pour et 93 contre. J’ai évidemment voté pour ce texte transformant le passe sanitaire en passe vaccinal. Ces dernières semaines, la circulation du virus s’est accélérée, avec notamment la diffusion très rapide du variant Omicron. Face à une telle explosion épidémique, le test ne suffit plus, nous devons convaincre la minorité réfractaire de se faire vacciner. Le vaccin a fait ses preuves, près de 53 millions de Français ont choisi la vaccination : 91 % des 12 ans et plus sont vaccinés. Et les résultats sont là : malgré un quadruplement de cas par rapport à la vague du printemps dernier, les admissions à l’hôpital et les décès sont proportionnellement 5 fois plus faibles. Mais la tension dans nos hôpitaux est vive et si nous voulons éviter un nouveau confinement il nous faut prendre de nouvelles mesures. Aujourd’hui, le constat est clair : en réanimation, plus de 70 % des patients covid sont non-vaccinés. Notre taux de couverture vaccinale est parmi les plus élevés du monde. Nous ne pouvons pas tolérer que le refus d’une minorité de Français de se faire vacciner mette en risque la vie de tout un pays. 

Ce texte vient donc adapter et renforcer la boîte à outils mise à la disposition du Gouvernement pour mieux affronter encore cette nouvelle vague. Les outils de gestion de la crise sanitaire ont déjà fait leurs preuves ; nous les renforçons. Notre ligne de mire reste la même : protéger la population et préserver nos libertés sans devoir recourir à des mesures de restriction généralisées. Nous l’assumons : la contrainte doit donc avant tout peser sur les non-vaccinés.

Ainsi, à compter du 15 janvier 2022, un passe vaccinal, c’est-à-dire un justificatif de statut vaccinal à jour concernant la covid-19, sera nécessaire pour accéder aux activités jusqu’ici soumises au passe sanitaire, dont : 

  • les activités de loisirs
  • les restaurants et débits de boisson
  • les foires, séminaires et salons professionnels. 

Deux exceptions s’appliqueront : 

➜ Un passe sanitaire sera suffisant pour les 12-16 ans en activités périscolaires et extrascolaires. 

➜ Un passe sanitaire sera suffisant pour tous dans le cadre des activités scolaires (quel que soit l’âge). 

Notre cap est clair depuis que nous avons les vaccins : la vaccination nous permet de soulager grandement nos hôpitaux, d’éviter des confinements et couvres-feux, et donc de préserver notre économie et notre culture. Alors oui, depuis plusieurs mois nous mettons des contraintes aux non vaccinés pour les inciter à se faire vacciner. Nous avons promu l’aller vers, la parole scientifique, etc… Cela a marché puisqu’à ce jour plus de 9 adultes sur 10 sont déjà vaccinés. Aujourd’hui, il ne reste plus que la contrainte pour motiver ceux qui refusent encore la vaccination, qui refusent cet effort collectif pour nous permettre d’aller de l’avant. Nos concitoyens atteints de cancers voient leurs opérations reportées alors qu’il suffirait d’une vaccination complète pour empêcher la saturation des réanimations. C’est une situation qui énerve profondément une très grande majorité de Français qui ne comprend simplement pas pourquoi tout le monde ne se fait pas vacciner et pourquoi nous devons tous en tant que société subir certaines contraintes qui sont liées seulement à une petite minorité ne voulant pas bouger. 

Un citoyen a des droits et des devoirs, en société nous ne pouvons pas simplement profiter de ses droits sans respecter ses devoirs. Effectivement, la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres : un non vacciné ne pose pas de problème individuellement car c’est sa responsabilité de prendre des risques pour sa vie. Le problème, c’est quand le nombre de ces décisions individuelles vient se confronter à ce que la société peut absorber et c’est là ou nous devons prendre nos responsabilités. En ce sens, refuser la vaccination c’est s’opposer au bon fonctionnement de notre société. 

Le vaccin reste notre meilleure arme : il réduit les risques de contamination et protège contre les formes graves du Covid. Je ne vois pas cette loi comme une discrimination mais comme une action nécessaire afin de protéger le plus de personnes possible et ainsi d’éviter un nombre de morts considérables car rien n’est plus important que la vie de nos concitoyens. 

Je vous remercie d’avoir eu le réflexe de remonter votre point de vue au Député que je suis. J’espère que ma réponse vous permettra d’y voir plus clair sur les raisons pour lesquelles nous mettons en œuvre ces mesures.

Je vous prie d’agréer l’expression de ma meilleure considération,

Damien ADAM

Député de la Seine-Maritime

Emmanuelle Ménard, membre de la commission des lois, Rassemblement National

Madame, monsieur, 

J’ai bien pris connaissance de votre message concernant votre opposition à la mise en place d’un pass vaccinal. Je comprends parfaitement que nous puissions ne pas être d’accord sur cette question mais permettez-moi de vous expliquer ma position. 

J’ai voté le projet de loi en première lecture, bien que les amendements que j’ai pu proposer n’aient pas été retenus par la majorité gouvernementale. Chacun aborde cette délicate question avec sa sensibilité, et comme il le peut. Pour ma part, j’ai pris le parti de le faire de façon pragmatique, en me confrontant à la réalité des faits et des chiffres, sans idéologie.  

Cette réalité est assez simple à Béziers. Un personnel soignant à bout de souffle au centre hospitalier, mais qui continue de soigner coûte que coûte. Un service de réanimation qui comporte, en temps normal, 12 lits. Leur nombre a été porté à 18 depuis plusieurs semaines, puis 21 pour faire face à l’augmentation des besoins. 20 sont actuellement occupés, dont 10 aujourd’hui par des cas Covid. Notre capacité de réanimation est quasi saturée. Et nous reportons chaque jour des opérations non liées au Covid. Sur les 10 patients Covid en réanimation, aucun n’était vacciné. 

Alors oui, le vaccin protège et il est efficace. Alors oui, c’est vrai, j’ai du mal à comprendre les personnes qui refusent encore de se faire vacciner. Pour moi, c’est une question de responsabilité collective. 

J’aurais aimé pouvoir faire autrement. J’aurais aimé qu’il n’y ai ni épidémie, ni crise sanitaire. J’aurais aimé que les soins qui sont actuellement à l’étude aient fait leur preuve et que le vaccin soit accessoire. Aujourd’hui, malheureusement, le vaccin n’est pas un luxe. C’est une nécessité. 

Quand j’entends certains « responsables politiques » affirmer sans sourciller que, s’il y avait plus de lits dans les hôpitaux, nous ne serions pas obligés d’avoir recours à la vaccination, je vous avoue que les bras m’en tombent… Quand j’entends des personnes venir m’expliquer que les dirigeants de la plupart de nos pays se sont entendus pour tuer leur population, je me demande qui peut croire de telles inepties… Quand j’entends que le vaccin est là pour tuer nos enfants, j’en suis abasourdie. 

A contrario, quand j’entends un président de la République affirmer vouloir “emmerder” les non-vaccinés, je ne comprends pas cette provocation alors qu’il devrait tout faire pour apaiser les tensions et rétablir la confiance. 

Oui, nous pouvons ne pas être d’accord vous et moi.
Cette crise sanitaire – elle n’est malheureusement pas la seule – aura eu cet effet délétère de fâcher définitivement des amis de longue date, de brouiller des familles, de décevoir ou froisser des personnes qui s’estimaient. C’est dommage. 

Pour ma part, je considère que la réalité sanitaire de notre pays et des Français m’oblige.

Vous pourrez trouver ci-dessous une série de liens vers plusieurs de mes interventions dans l’hémicycle lors de la défense de mes amendements. 

https://drive.google.com/file/d/1bI9PzEeQBNpAkhFlkG5dRBMJnyACczHO/view?usp=sharing

https://drive.google.com/file/d/1ux6fqDoYya9zbCjWkuTFh6__dDMRojgm/view?usp=sharing

https://drive.google.com/file/d/1N4MbuwmY8dXX7n_43RXwHCq04ey-iU1w/view?usp=sharing

https://drive.google.com/file/d/198BHFKj5hLBjjrAa4qUoEbmRfzWLpbF2/view?usp=sharing

https://drive.google.com/file/d/16EEu3rjHHAWaAkUQ_QEAXjdwftnPLBww/view?usp=sharing 

Merci d’avoir pris le temps de lire mes explications jusqu’au bout.

Bien à vous,

Emmanuelle Ménard
Député

Paul Molac, député du Morbihan, Régions et peuples solidaires

Madame, Monsieur,

Tout d’abord, je vous prie de bien vouloir excuser cette réponse commune, il ne m’est en effet pas possible de répondre individuellement aux centaines de messages que j’ai reçus ces derniers jours à propos du projet de loi relatif au passe vaccinal.

Sur ce sujet, le maître mot pour moi est liberté. Car si de nombreuses personnes ont peur de ce virus, et c’est bien légitime, je constate également que le vaccin fait peur à d’autres personnes.

Le gouvernement nous a donc présenté fin décembre un projet de loi visant à transformer le passe sanitaire en passe vaccinal. L’examen commission a eu lieu le mercredi 29 décembre jusqu’au jeudi 30 au petit matin suivi d’un passage en séance qui s’est étalé du lundi 4 au jeudi 6 janvier. Le vote en première lecture a été effectué le jeudi à environ 5h30 du matin. J’ai tenu à être présent tout au long du processus de l’examen de ce texte à l’Assemblée nationale et ai voté contre ce texte.

L’argumentation du Gouvernement est de mettre la pression sur les non-vaccinés qui seraient la cause de l’explosion du virus, ce qui empêcherait le gouvernement de pouvoir protéger les Français. Cette explication paraît trop simpliste et ne recouvre pas la réalité de la pandémie. Dans ce cas, pourquoi ne pas obliger à la vaccination puisque ces Français sont, selon les paroles du président, des irresponsables qui ne méritent pas la citoyenneté ? Ce sont des paroles graves, les citoyens peuvent ne pas être d’accord avec le président, c’est leur droit.

Pour autant, il convient de dire que la vaccination permet statistiquement d’éviter les cas graves. Selon certaines études plutôt concordantes, vous auriez dix fois moins de chance, ou de malheur, d’avoir des complications et des formes graves. C’est pourquoi le Gouvernement fait la promotion de la vaccination. Les citoyens sont ainsi informés.

Je considère toutefois que la vaccination n’est pas le remède miracle. Être vacciné n’empêche ni d’être contaminé, ni de contaminer les autres et malheureusement il arrive que même les vaccinés développent des cas graves. Aujourd’hui, plus de 91 % de la population éligible est d’ores et déjà vaccinée. Cela n’empêche pas le virus et ses variants de continuer de circuler sur le territoire et de contaminer actuellement près de 300 000 personnes chaque jour.

De plus, il existe, comme dans tout traitement, des effets secondaires. Les cas de myocardite ont ainsi défrayé la chronique. Même si elles sont peu nombreuses, elles existent. Je sais que beaucoup se posent des questions sur la vaccination des enfants. Le ministre de la santé a été très clair à ce sujet lors de nos débats dans l’hémicycle : 25 enfants sont morts du Covid depuis le début de la pandémie. Pour trois d’entre eux, le Covid est la seule pathologie impliquée, ce qui veut dire que pour les autres nous avions des comorbidités, des polypathologies. Le Covid n’est pas le seul responsable.

Sur le plan juridique, la loi pose problème car elle n’est pas limitée dans le temps, ce que devrait être toute loi d’exception comme celle-ci. Beaucoup d’articles sont difficiles à mettre en place à cause d’une mauvaise rédaction comme l’interdiction de boire dans les trains de longue distance ou encore la possibilité de contrôler l’identité. Les barmens ou restaurateurs sont censés vérifier l’identité s’ils soupçonnent une fraude. Ce n’est pas le rôle des citoyens de contrôler les autres citoyens. Ce contrôle doit être réalisé par les forces de l’ordre qui sont formées et assermentées. Enfin, la mise en place du télétravail sans une concertation avec les partenaires sociaux risque de rester lettre morte.

Depuis le début de la crise, le Gouvernement, sans en référer au parlement, a fait le choix du tout vaccinal. Dès le départ, en absence de données claires sur la capacité des vaccins à lutter contre la pandémie, j’avais attiré l’attention du gouvernement sur la nécessité d’accompagner la vaccination par des mesures connexes : masques FFP2, purificateurs d’air, médecines complémentaires, dialogue avec les élus locaux pour tenir compte des réalités de terrain, renforcement des capacités hospitalières. Ce dernier point est important, car depuis des années l’hôpital est en souffrance. Un chef de service avouait à la télé que sur 35 lits de réanimation, 10 étaient fermés faute de soignants … Or les fermetures de lits ont continué ces deux dernières années. Pour le plus long terme, le numérus clausus n’est pas supprimé, comme le dit Olivier Véran, mais juste augmenté de 20 %, ce qui sera notoirement insuffisant. Ce manque de capacités hospitalières pose problème. Je n’ai jamais entendu le Gouvernement le reconnaître. Gouverner, c’est prévoir, cela veut dire que l’État est en cause pour mauvaise gestion. La faute est partagée par les différents gouvernements depuis la mise en place de la tarification à l’acte sous le gouvernement Sarkozy en 2005. C’est même Jean Castex qui était le fonctionnaire chargé de sa mise en place.

Ce que je défends, c’est la liberté vaccinale, le consentement éclairé du patient pour faire ses choix. Lui seul doit juger de la façon dont il va se soigner. Si l’État décide de contraindre le citoyen et de lui enlever une partie de sa liberté, ce doit être pour des causes établies, claires et en respectant la proportionnalité entre contrainte et liberté. Je considère donc dans ce cas présent que les éléments objectifs ne permettent pas d’imposer une vaccination quasi obligatoire. Le passe sanitaire avec un test tous les jours est au contraire plus sûr qu’une vaccination qui n’assure pas de ne pas être porteur du virus.

Cette loi est-elle en mesure de stopper ou au moins de freiner la vague Omicron ? Là est bien l’essentiel. Je ne le crois pas. La propagation actuelle du virus, heureusement peu mortel, est tellement rapide que la courbe redescendra avant que les premières mesures de la loi ne soient mises en application. En effet, il faut quatre semaines pour que les deux doses soient injectées.

Alors pourquoi mettre la pression sur les non-vaccinés ?

Tout d’abord en raison du nombre important de malades qui surchargent des hôpitaux en état de faiblesse, mais est-ce uniquement la faute des non-vaccinés plus malades que les autres ?

Ensuite, cela permet à l’exécutif de se dédouaner. La polémique du Président de la République a en fait deux objectifs :  masquer les propres manquements du Gouvernement et de la puissance publique en trouvant des bouc-émissaires tels que « les irresponsables non vaccinés », mais également mettre en difficulté Les Républicains dont beaucoup sont soucieux des libertés publiques. Il s’agit donc de conforter la base électorale du Président en affaiblissant ses principaux rivaux. Pour cela, M. Macron n’hésite pas à stigmatiser une partie de la population en les désignant comme des non-citoyens. 

Ce n’est pas ce que l’on peut attendre d’un Président de la République.

En raison d’impératifs d’agenda prévus de longue date au sein de ma circonscription, je ne serai pas en mesure de me rendre à Paris ce vendredi mais vous pouvez compter sur ma détermination pour continuer d’alerter le Gouvernement sur les méfaits que pourraient comporter les dispositions de ce passe vaccinal. 

Respectueusement,

Paul Molac

Député du Morbihan

Joachim Son-Forget, membre de la commission de la défense nationale et des forces armées, rattachement non déclaré


Madame, Monsieur,
 
Vous avez bien voulu appeler mon attention sur le pass sanitaire, sa transformation et les mesures annoncées par le Gouvernement. Je tenais à vous en remercier.
 
Opposé au pass sanitaire, je contesterai et m’opposerai naturellement à l’introduction d’un pass vaccinal qui aura pour effet de compliquer les conditions de vie de ceux qui ne souhaitent pas être vaccinés, c’est pourtant un droit strict que le Gouvernement se doit de respecter et protéger.
 
Le « projet de loi portant diverses dispositions de vigilance sanitaire » proposé à l’Assemblée nationale permet d’ores et déjà au Gouvernement de recourir au pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022. En juillet dernier, je m’étais déjà opposé à ces mesures disproportionnées de nature à diviser les Français. J’ai également participé à plusieurs manifestations contre le pass sanitaire.

Je tiens à vous assurer de mon opposition stricte à l’introduction de mesures qui diviseraient encore plus les français et qui en marginaliseraient certains.
Nous ne pouvons nous résigner à accepter une stratégie qui discrimine des millions de citoyens, en contraignant aussi fortement leur quotidien.
 
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’expression de ma sincère considération. 

Bien à vous,

Joachim Son-Forget

Député des Français de l’étranger

6ème circonscription (Suisse et Liechtenstein)

joachim.son-forget@assemblee-nationale.fr

Fournir une information scientifique objective et éclairée sur la crise sanitaire actuelle, sensibiliser aux enjeux sociétaux et politiques majeurs qui se profilent à l’horizon, alerter le public, rassembler les bonnes volontés et préparer l’avenir.